Null François-Xavier LANTHENAS (1754-1799) conventionnel (Rhône et Loire). L.A.S…
Description

François-Xavier LANTHENAS (1754-1799) conventionnel (Rhône et Loire). L.A.S. « F.L. », 25 septembre 1790, à Louis-Augustin Bosc d'Antic ; 3 pages in-8. Il remercie son ami qui lui a transmis des lettres de Philadelphie, et lui raconte son voyage fait à pied de Lyon à la chartreuse de Sainte-Croix : « J'ai traversé des montagnes intéressantes et j'ai tout le long de ma route cathéchisé les paisans. J'ai vu exercer la garde nationale d'un village appelé Longes, à une lieue de cette chartreuse ;et j'ai appris avec satisfaction que la municipalité de ce village venoit de dépenser L 1500 - pour armer ses citoyens. Je n'ai cessé d'inviter partout à faire de même et j'ose croire que ma mission patriotique ne sera pas sans fruit ». Les nouvelles de son ami l'attristent : « Quand je vous disois à la Société du Serment du jeu de Paume, que tandis qu'on s'enivroit de l'esprit de fête du jour de la fédération, les sages devoient se recueillir et faire marcher en avant les diverses parties de la chose publique, vous ne voulutes pas me croire ! Voyez comme nous allons ! je ne reçois aucune nouvelle de notre Société pour l'égalité des partages. C'est cependant un obbjet de toute importance, vous aurez vu dans la lettre de Charbonnel, ce qu'on en pense à Philadelphie. Point d'accord, point d'union, entre même les patriotes qui ne sont pas divisés ». Il a écrit au député Lamétrie une très longue lettre sur Lyon : « Tâchez de le voir et pressez les journalistes de tonner en profitant des lumières importantes que nous avons recueillies »…

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François-Xavier LANTHENAS (1754-1799) conventionnel (Rhône et Loire). L.A.S. « F.L. », 25 septembre 1790, à Louis-Augustin Bosc d'Antic ; 3 pages in-8. Il remercie son ami qui lui a transmis des lettres de Philadelphie, et lui raconte son voyage fait à pied de Lyon à la chartreuse de Sainte-Croix : « J'ai traversé des montagnes intéressantes et j'ai tout le long de ma route cathéchisé les paisans. J'ai vu exercer la garde nationale d'un village appelé Longes, à une lieue de cette chartreuse ;et j'ai appris avec satisfaction que la municipalité de ce village venoit de dépenser L 1500 - pour armer ses citoyens. Je n'ai cessé d'inviter partout à faire de même et j'ose croire que ma mission patriotique ne sera pas sans fruit ». Les nouvelles de son ami l'attristent : « Quand je vous disois à la Société du Serment du jeu de Paume, que tandis qu'on s'enivroit de l'esprit de fête du jour de la fédération, les sages devoient se recueillir et faire marcher en avant les diverses parties de la chose publique, vous ne voulutes pas me croire ! Voyez comme nous allons ! je ne reçois aucune nouvelle de notre Société pour l'égalité des partages. C'est cependant un obbjet de toute importance, vous aurez vu dans la lettre de Charbonnel, ce qu'on en pense à Philadelphie. Point d'accord, point d'union, entre même les patriotes qui ne sont pas divisés ». Il a écrit au député Lamétrie une très longue lettre sur Lyon : « Tâchez de le voir et pressez les journalistes de tonner en profitant des lumières importantes que nous avons recueillies »…

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