CAMERARIUS (Philippe). Les Heures desrobées, ou Méditations historiques. Paris, Jean Gesselin, 1610. In-8, basane marbrée, dos orné, pièce de titre rouge, tranches rouges (Reliure de l'époque). Édition dans la traduction française de François Rosset, donnée après la version de Simon Goulart. Ouvrage le plus important de Philippe Camerarius (1537-1624), fils du célèbre humaniste, qui fut conseiller au Sénat de Nuremberg et premier chancelier de l'université d'Altdorf, portant sur divers sujets : la persécution des Chrétiens sous Néron et Dioclétien, la cruauté des Arriens, Nestoriens et anciens sectaires, les superstitions des hommes, les flambeaux et feux nocturnes (follets), les croyances autour du hibou "oyseau mal-encontreux", la tyrannie et cruauté de quelques princes, le désir de vengeance, le combat des femmes et des nains, la misérable condition des gladiateurs, la poudre à canon, les arquebuses, les insectes venimeux et autres animaux dommageables, la ruine des Templiers, etc. Papier roussi. Reliure frottée, accroc à la coiffe supérieure.