Null STATUE DE JEUNE GARÇON.
Art Romain, Ier-IIe siècles.
Statue représentant un…
Description

STATUE DE JEUNE GARÇON. Art Romain, Ier-IIe siècles. Statue représentant un jeune garçon, probablement en Hercule, nu, debout, en appui sur la jambe droite, le corps en mouvement, le bras gauche levé, le droit tombant légèrement en retrait. Il lève la tête vers la gauche. Le visage est juvénile, les arcades sourcilières fortement marquées, les yeux grands ouverts, les pupilles indiquées, le nez court surmontant la bouche à la lèvre inférieure prononcée. Sa coiffure est formée de courtes mèches ondulées dégageant les oreilles. Bronze. Lacune de la main droite et du pied gauche. H_55 cm Mathias Komor (1909-1984), New York. Ancienne collection britannique, acquis au milieu des années 1950 de Mathias Komor. Durant la période impériale romaine, les enfants ont largement été représentés dans les sphères publiques et privées. Ces images, aussi bien humaines que divines, se retrouvent dans les oeuvres d'art, l'ameublement domestique, les monuments impériaux et funéraires. En dehors des portraits, on connaît de nombreuses statues d'enfants dans différents poses et rôles, quelques fois occupés à des actions d'adultes. Celles-ci étaient destinées à capter la nature enjouée de l'enfance mais aussi les qualités associées telles l'innocence, la douceur et la simplicité. Les sources littéraires évoquent la vision idéalisée et nostalgique des adultes pour l'enfance, période caractérisée par les jeux et les sports. D'autres textes mettent en lumière leur jouissance visuelle, en particulier des jeunes esclaves (dîner de Trimalcion dans le Satyricon de Pétrone). Ainsi, certaines oeuvres pourraient suggérer, non pas l'insouciance infantile, mais le rôle domestique du jeune garçon destiné à satisfaire le spectateur. D'autres sculptures peuvent être mises directement en rapport avec des mythes bien connus. Ainsi, l'exemple de l'enfant étranglant une oie pourrait trouver sa source dans l'épopée du jeune Hercule combattant des serpents. Celui du

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STATUE DE JEUNE GARÇON. Art Romain, Ier-IIe siècles. Statue représentant un jeune garçon, probablement en Hercule, nu, debout, en appui sur la jambe droite, le corps en mouvement, le bras gauche levé, le droit tombant légèrement en retrait. Il lève la tête vers la gauche. Le visage est juvénile, les arcades sourcilières fortement marquées, les yeux grands ouverts, les pupilles indiquées, le nez court surmontant la bouche à la lèvre inférieure prononcée. Sa coiffure est formée de courtes mèches ondulées dégageant les oreilles. Bronze. Lacune de la main droite et du pied gauche. H_55 cm Mathias Komor (1909-1984), New York. Ancienne collection britannique, acquis au milieu des années 1950 de Mathias Komor. Durant la période impériale romaine, les enfants ont largement été représentés dans les sphères publiques et privées. Ces images, aussi bien humaines que divines, se retrouvent dans les oeuvres d'art, l'ameublement domestique, les monuments impériaux et funéraires. En dehors des portraits, on connaît de nombreuses statues d'enfants dans différents poses et rôles, quelques fois occupés à des actions d'adultes. Celles-ci étaient destinées à capter la nature enjouée de l'enfance mais aussi les qualités associées telles l'innocence, la douceur et la simplicité. Les sources littéraires évoquent la vision idéalisée et nostalgique des adultes pour l'enfance, période caractérisée par les jeux et les sports. D'autres textes mettent en lumière leur jouissance visuelle, en particulier des jeunes esclaves (dîner de Trimalcion dans le Satyricon de Pétrone). Ainsi, certaines oeuvres pourraient suggérer, non pas l'insouciance infantile, mais le rôle domestique du jeune garçon destiné à satisfaire le spectateur. D'autres sculptures peuvent être mises directement en rapport avec des mythes bien connus. Ainsi, l'exemple de l'enfant étranglant une oie pourrait trouver sa source dans l'épopée du jeune Hercule combattant des serpents. Celui du

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