Null Georges CHARBONNEAU 
(né à Nantes 1871)
La Piscine de Betsaïda
Toile 
115 x…
Description

Georges CHARBONNEAU (né à Nantes 1871) La Piscine de Betsaïda Toile 115 x 146 cm Dans la peinture classique, la guérison à Betsaïda décrit le moment où Jésus intervient et dit au paralytique : « Lève-toi et marche » (Tintoret, Restout…). En revanche, notre peinture illustre le début du chapitre 5 de l’évangile de Saint-Jean : « Sous ces portiques en grand nombre des malades étaient couchés, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau ; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l’eau ; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie » Ce sujet a été donné au Concours du Prix de Rome de 1898 ; notre toile est bien au format réglementaire pour participer au Concours des Prix de Rome. L’école des Beaux-Arts de Paris conserve les compositions des gagnants : Jean-Amédée Gibert et celle de William Laparra. Le musée d’art et d’histoire de Belfort conserve celle de Many Benner et celui de Vendôme celle de Victor-Oscar Guétin. Élève de Léon Bonnat, dont l’esthétique est bien reconnaissable sur cette œuvre (le vieillard à droite rappelle le Job de son maître), Georges Charbonneau participe à plusieurs reprises au Grand Prix de Rome. Il remporte notamment le Second grand prix en 1893 (Samson tournant la meule, Musée des Beaux-Arts d’Angers) et continue à concourir les années suivantes (l’école des Beaux-Arts conserve les divers calques de ces participations). Il expose un portrait au Salon en 1898, date de notre tableau.

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Georges CHARBONNEAU (né à Nantes 1871) La Piscine de Betsaïda Toile 115 x 146 cm Dans la peinture classique, la guérison à Betsaïda décrit le moment où Jésus intervient et dit au paralytique : « Lève-toi et marche » (Tintoret, Restout…). En revanche, notre peinture illustre le début du chapitre 5 de l’évangile de Saint-Jean : « Sous ces portiques en grand nombre des malades étaient couchés, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau ; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l’eau ; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie » Ce sujet a été donné au Concours du Prix de Rome de 1898 ; notre toile est bien au format réglementaire pour participer au Concours des Prix de Rome. L’école des Beaux-Arts de Paris conserve les compositions des gagnants : Jean-Amédée Gibert et celle de William Laparra. Le musée d’art et d’histoire de Belfort conserve celle de Many Benner et celui de Vendôme celle de Victor-Oscar Guétin. Élève de Léon Bonnat, dont l’esthétique est bien reconnaissable sur cette œuvre (le vieillard à droite rappelle le Job de son maître), Georges Charbonneau participe à plusieurs reprises au Grand Prix de Rome. Il remporte notamment le Second grand prix en 1893 (Samson tournant la meule, Musée des Beaux-Arts d’Angers) et continue à concourir les années suivantes (l’école des Beaux-Arts conserve les divers calques de ces participations). Il expose un portrait au Salon en 1898, date de notre tableau.

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