![Null TURKESTAN. — [Service topographique militaire du Turkestan]. [Carte militai…](https://cdn.drouot.com/d/image/lot?size=fullHD&path=33/111875/244f6e26d2107ab69bf80ace0c75e572)
Description
TURKESTAN. — [Service topographique militaire du Turkestan]. [Carte militaire du Turkestan...]. 1877/1881. Lithographie en couleur Carte chromolithographiée divisée en 64 segments. Entoilée et repliée. Dédicace à la plume au verso : "A Mr le baron Benoit-Méchin de la part des G.aux Kouropatkine et Levaschew (?) Octobre 1882. Taschekent". Papier légèrement jauni, quelques rousseurs. Bon état. 1400 x 1980 mm. Carte monumentale militaire en cyrillique figurant le Turkestan, datée 1877 et corrigée en 1881. La carte est dédicacée au Baron Benoit-Méchin de la part des généraux Kouropatkine et Levaschew, et datée octobre 1881, Taschekent. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, cette région fut le théâtre d'une intense rivalité politique entre la Grande-Bretagne et la Russie impériale, appelée le «grand jeu». Au cours de cette période, l'Empire russe conquit de vastes régions en Asie centrale. Il affecta la majorité du territoire qu'il venait d'acquérir au gouvernorat général du Turkestan, récemment établi. "Benoist-Méchin est le fils d'Alfred Benoist, receveur des finances (fils du colonel Jacques-Gabriel Benoist, conseiller général et maire de Saint-Denis) et de Marie-Élisabeth Méchin (fille du baron Alexandre Méchin, préfet impérial). Il visite en 1873-1874 l'Asie du Sud en compagnie de deux amis, Gouy d'Arsy et G. Jeannel. Il voit ainsi Ceylan et Java, chasse l'éléphant dans la presqu'île de Malacca et voyage de Tien-Tsin à Pékin. "De 1879 à 1883, Stanislas Benoist-Méchin séjourne en Chine et au Japon avec le comte de Mailly-Chalon. Les deux voyageurs visitent alors l'Indochine, parcourent la Sibérie (1880), la Mandchourie (1881) puis de nouveau la Sibérie (1882). En 1883, ils voyagent dans le Turkestan, passe à Khiva, Boukhara et Merv avant de gagner la Perse où ils visitent Méched et Téhéran". Alexeï Nikolaïevitch Kouropatkine. En 1876, il participe à des opérations militaires dans le Turkestan, à Kokand et à Samarcande. Il gagne une grande réputation lors de la Guerre russo-turque de 1877-1878 comme chef d'État-major du général Skobelev.
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TURKESTAN. — [Service topographique militaire du Turkestan]. [Carte militaire du Turkestan...]. 1877/1881. Lithographie en couleur Carte chromolithographiée divisée en 64 segments. Entoilée et repliée. Dédicace à la plume au verso : "A Mr le baron Benoit-Méchin de la part des G.aux Kouropatkine et Levaschew (?) Octobre 1882. Taschekent". Papier légèrement jauni, quelques rousseurs. Bon état. 1400 x 1980 mm. Carte monumentale militaire en cyrillique figurant le Turkestan, datée 1877 et corrigée en 1881. La carte est dédicacée au Baron Benoit-Méchin de la part des généraux Kouropatkine et Levaschew, et datée octobre 1881, Taschekent. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, cette région fut le théâtre d'une intense rivalité politique entre la Grande-Bretagne et la Russie impériale, appelée le «grand jeu». Au cours de cette période, l'Empire russe conquit de vastes régions en Asie centrale. Il affecta la majorité du territoire qu'il venait d'acquérir au gouvernorat général du Turkestan, récemment établi. "Benoist-Méchin est le fils d'Alfred Benoist, receveur des finances (fils du colonel Jacques-Gabriel Benoist, conseiller général et maire de Saint-Denis) et de Marie-Élisabeth Méchin (fille du baron Alexandre Méchin, préfet impérial). Il visite en 1873-1874 l'Asie du Sud en compagnie de deux amis, Gouy d'Arsy et G. Jeannel. Il voit ainsi Ceylan et Java, chasse l'éléphant dans la presqu'île de Malacca et voyage de Tien-Tsin à Pékin. "De 1879 à 1883, Stanislas Benoist-Méchin séjourne en Chine et au Japon avec le comte de Mailly-Chalon. Les deux voyageurs visitent alors l'Indochine, parcourent la Sibérie (1880), la Mandchourie (1881) puis de nouveau la Sibérie (1882). En 1883, ils voyagent dans le Turkestan, passe à Khiva, Boukhara et Merv avant de gagner la Perse où ils visitent Méched et Téhéran". Alexeï Nikolaïevitch Kouropatkine. En 1876, il participe à des opérations militaires dans le Turkestan, à Kokand et à Samarcande. Il gagne une grande réputation lors de la Guerre russo-turque de 1877-1878 comme chef d'État-major du général Skobelev.
