Null Andrea Andreani (c. 1558/59-1629)	

Le Triomphe de Jules César. 1599. Un vo…
Description

Andrea Andreani (c. 1558/59-1629) 

Le Triomphe de Jules César. 1599. Un vol. in-fol. oblong [463 x 435] contenant la suite complète des 9 sujets précédés d’un titre. Bois gravé en clair-obscur au moyen de 4 bois, de teintes différentes pour chaque sujet, sur des dessins de B. Malpizzi d’après les toiles de Mantegna (réalisées pour F. Gonzague, 4e marquis de Mantoue, à présent conservées à Hampton Court, Londres). Bartsch (vol. 11), p. 101, n° 11. Bonnes épreuves bien complètes de la tablette avec le numéro, montées par le bord gauche sur un fin onglet de papier gommé, le foulage très perceptible au verso. Accidents dont plis, fractures, déchirures et petites (ou plus importantes) restaurations à certaines pl. Petite inscription ancienne « Triomphe de César » à la plume à l’encre sépia au verso du titre le long du bord supérieur droit. Manquent les colonnes gravées destinées à séparer les 9 sujets. Rare. Rel. plein maroquin à filets, dos à nerfs orné et titre doré, plats plein papier marbré (étiquette « Pierre Berès / Paris » dans l’angle supérieur gauche du 2e plat). 

« Andreani a repris ici le sujet de la suite des tableaux de Mantegna, peints à la détrempe sur toile pour la famille Gonzaga entre 1485-1486 et les années 1490. Mantegna lui-même a gravé plusieurs de ces compositions d’après ses dessins préparatoires, mais Andreani est le premier à avoir reproduit la série complète des Triomphes. Il n’a pas travaillé directement d’après les tableaux de Mantegna, même si ceux-ci se trouvaient à Mantoue à l’époque, et ce jusqu’en 1630, date de leur vente à Charles Ier d’Angleterre. Non ; il a pris comme modèle les grisailles de Bernardo Malpizzi (vers 1556-1623), spécialement exécutées dans ce but, et a réduit le format des tableaux originaux, d’environ 266 x 278 cm, au format des bois grâce à une mise au carreau. […] Les dates de 1598 et 1599 figurant sur deux planches de la suite indiquent que six années de travail ont été nécessaires à Andreani pour terminer la gravure de ses trente-six bois. » (P. Fuhring, in S. Lepape dir., Gravure en clair-obscur ; Cranach, Raphaël Rubens, cat. d’exposition, Paris, Musée du Louvre-Liénart éditions, 2018, p. 162).

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Andrea Andreani (c. 1558/59-1629) 

Le Triomphe de Jules César. 1599. Un vol. in-fol. oblong [463 x 435] contenant la suite complète des 9 sujets précédés d’un titre. Bois gravé en clair-obscur au moyen de 4 bois, de teintes différentes pour chaque sujet, sur des dessins de B. Malpizzi d’après les toiles de Mantegna (réalisées pour F. Gonzague, 4e marquis de Mantoue, à présent conservées à Hampton Court, Londres). Bartsch (vol. 11), p. 101, n° 11. Bonnes épreuves bien complètes de la tablette avec le numéro, montées par le bord gauche sur un fin onglet de papier gommé, le foulage très perceptible au verso. Accidents dont plis, fractures, déchirures et petites (ou plus importantes) restaurations à certaines pl. Petite inscription ancienne « Triomphe de César » à la plume à l’encre sépia au verso du titre le long du bord supérieur droit. Manquent les colonnes gravées destinées à séparer les 9 sujets. Rare. Rel. plein maroquin à filets, dos à nerfs orné et titre doré, plats plein papier marbré (étiquette « Pierre Berès / Paris » dans l’angle supérieur gauche du 2e plat). 

« Andreani a repris ici le sujet de la suite des tableaux de Mantegna, peints à la détrempe sur toile pour la famille Gonzaga entre 1485-1486 et les années 1490. Mantegna lui-même a gravé plusieurs de ces compositions d’après ses dessins préparatoires, mais Andreani est le premier à avoir reproduit la série complète des Triomphes. Il n’a pas travaillé directement d’après les tableaux de Mantegna, même si ceux-ci se trouvaient à Mantoue à l’époque, et ce jusqu’en 1630, date de leur vente à Charles Ier d’Angleterre. Non ; il a pris comme modèle les grisailles de Bernardo Malpizzi (vers 1556-1623), spécialement exécutées dans ce but, et a réduit le format des tableaux originaux, d’environ 266 x 278 cm, au format des bois grâce à une mise au carreau. […] Les dates de 1598 et 1599 figurant sur deux planches de la suite indiquent que six années de travail ont été nécessaires à Andreani pour terminer la gravure de ses trente-six bois. » (P. Fuhring, in S. Lepape dir., Gravure en clair-obscur ; Cranach, Raphaël Rubens, cat. d’exposition, Paris, Musée du Louvre-Liénart éditions, 2018, p. 162).

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