VOLTAIRE (1694-1778)
MANUSCRIT, Fanime, tragédie par Monsieur de Voltaire, [1760]; cahier de 45 pages in-fol. Copie de Fanime, tragédie en 5 actes « représentée pour la première fois au Théâtre de Monrepos proche de Lausane », qui sera considérablement remaniée avant de devenir Zulime. Le présent manuscrit semble être antérieur à la version de Fanime dont Voltaire écrivit, le 26 novembre 1760, au comte et à la comtesse d'Argental: « il y a au troisième acte un embrouillamini qui me déplaît; et au cinq il y a deux poignards qui me font de la peine. [...] La fin de Fanime, déchirante, tragique son père l'amadoue. Ô mon père;... j'en suis indigne avec un éclat de voix douloureux et elle se tue. Bravo. Mais le poignard d'Énide et le poignard de Fanime! Ces deux poignards me tuent »... ON JOINT deux manuscrits XVIIIe s.: Le Menteur, comédie en trois actes, (cahier de 64 pages in-4 avec ratures et corrections), traduction française de The Lyar de Samuel FOOTE (1720-1777), imitation en prose du Menteur de Pierre CORNEILLE publiée à Londres en 1764, après avoir été représentée au Hay-Market; et celui d'une Oraison funèbre de Louis XIV (1716, cahier de 24 pages in-fol.)
