Null GRAND BUREAU PLAT en placage d'amarante.
De forme rectangulaire, la ceintur…
Description

GRAND BUREAU PLAT en placage d'amarante. De forme rectangulaire, la ceinture mouvementée ouvre à trois tiroirs dont celui du centre est en retrait. Les côtés présentent des tabliers ornés d'un bronze figurant La Justice assise sur un entablement. Il repose sur des pieds cambrés. Le dessus présente un cuir dans un encadrement. Ornementation de bronzes ciselés et vernis: lingotière, chutes à têtes d'indiennes, sabots en chausson, poignées tombantes aux espagnolettes, moustaches et entrées de serrure. Époque Régence. Travail parisien dans l'entourage de Noël Gérard (restaurations d'usage). H_77,8 cm L_179,4 cm P_84,5 cm Meuble de luxe, et meuble nouveau pour cette période Régence, les bureaux plats de cette taille sont le plus souvent des meubles de commande. Trois à quatre ébénistes parisiens de renons dans les années 1720, sont capables de réaliser ce type de bureau. André-Charles Boulle serait le précurseur du bureau plat, au regard de ces dessins et planches. Ce meuble est une lente évolution d'environs 15 ans, du bureau Mazarin qui, composé de huit pieds réunis par une entretoise deviendra, un bureau plus grand et plus haut, reposant sur des hauts pieds, sans entretoise. Puis celui-ci à huit pieds reposera que sur quatre pieds: tel notre bureau. André-Charles Boulle et Charles Cressent tous les deux sculpteurs fondeurs laisseront une empreinte majeure dans les ornements de bronze. Les chutes de notre bureau composées d'une tête de femme sont une variante des têtes de satyre innovées par Boulle et des chutes à têtes d'indiennes créées par Cressent et figurant souvent sur leurs bureaux. Noël Gérard est un ébéniste contemporain des deux maîtres précédents, moins connu, mais qui nous a laissé lui aussi des chefs d'oeuvre. Le bronze en tablier ornant notre bureau et figurant «La Justice» est un bronze très souvent utilisé par Noël Gérard. Des chutes à têtes de femmes proches sont aussi connues sur d'autres bureaux de Noël G

259 

GRAND BUREAU PLAT en placage d'amarante. De forme rectangulaire, la ceinture mouvementée ouvre à trois tiroirs dont celui du centre est en retrait. Les côtés présentent des tabliers ornés d'un bronze figurant La Justice assise sur un entablement. Il repose sur des pieds cambrés. Le dessus présente un cuir dans un encadrement. Ornementation de bronzes ciselés et vernis: lingotière, chutes à têtes d'indiennes, sabots en chausson, poignées tombantes aux espagnolettes, moustaches et entrées de serrure. Époque Régence. Travail parisien dans l'entourage de Noël Gérard (restaurations d'usage). H_77,8 cm L_179,4 cm P_84,5 cm Meuble de luxe, et meuble nouveau pour cette période Régence, les bureaux plats de cette taille sont le plus souvent des meubles de commande. Trois à quatre ébénistes parisiens de renons dans les années 1720, sont capables de réaliser ce type de bureau. André-Charles Boulle serait le précurseur du bureau plat, au regard de ces dessins et planches. Ce meuble est une lente évolution d'environs 15 ans, du bureau Mazarin qui, composé de huit pieds réunis par une entretoise deviendra, un bureau plus grand et plus haut, reposant sur des hauts pieds, sans entretoise. Puis celui-ci à huit pieds reposera que sur quatre pieds: tel notre bureau. André-Charles Boulle et Charles Cressent tous les deux sculpteurs fondeurs laisseront une empreinte majeure dans les ornements de bronze. Les chutes de notre bureau composées d'une tête de femme sont une variante des têtes de satyre innovées par Boulle et des chutes à têtes d'indiennes créées par Cressent et figurant souvent sur leurs bureaux. Noël Gérard est un ébéniste contemporain des deux maîtres précédents, moins connu, mais qui nous a laissé lui aussi des chefs d'oeuvre. Le bronze en tablier ornant notre bureau et figurant «La Justice» est un bronze très souvent utilisé par Noël Gérard. Des chutes à têtes de femmes proches sont aussi connues sur d'autres bureaux de Noël G

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats