Null Manche de chasse-mouche Bakongo, style Manyanga, République Démocratique du…
Description

Manche de chasse-mouche Bakongo, style Manyanga, République Démocratique du Congo Bois à patine brun foncé noir brillante par endroits, clous tapissier, métal H. 26,5 cm Provenance: - Galerie Alain de Monbrison, Paris - Étude Loudmer, Hôtel Drouot, Paris, 7 décembre 1985, reproduit sous le lot 112 - Ancienne collection Hubert Goldet, Paris - Étude François de Ricqlès, Maison de la Chimie, Vente Hubert Goldet, 30 juin - 1er juillet 2001, reproduite sous le lot 295 - Collection privée Effigie féminine au corps inscrit sur une courte base circulaire, les jambes fléchies formant des genoux aux talons une ligne zigzagante dynamique. Le torse plein et tubulaire est flanqué de bras repliés et filiformes, à peine détachés du volume, ombilic et courte poitrine formant d'autres émergences. La tête est sculptée d'un visage aux détails sobres. La haute coiffe, comme l'ensemble du buste, est recouverte de clous tapissier, et retient à l'aide d'une vis le reliquat d'une ancienne queue de boeuf, faisant office de chasse-mouche. La laque ancienne partiellement écaillée est profondément incrustée. Cette oeuvre est à rapprocher des productions réunies sous le groupe I de l'étude de Raoul Lehuard, et à propos duquel il écrit: Les Manyanga, qui occupent essentiellement la région de Luozi à Manyanga furent, dans presque tous les écrits du début du XXe siècle, assimilés aux Sundi. (...) Ce centre de style donna naissance à un art de grande qualité qui se révèle surtout au niveau de l'exécution des têtes (pour les grandes statues) et de l'ensemble de la sculpture pour les petits objets et les miniatures pour lesquelles les artistes ont su maîtriser les « trucs » déjà connus en d'autres centres. (In. Art Bakongo - les centres de style, vol. 1, Arts d'Afrique Noire, Arnouville, 1989, pages 440 et 450). Cf. page 647 (vol 2) un chasse-mouche du même groupe.

Manche de chasse-mouche Bakongo, style Manyanga, République Démocratique du Congo Bois à patine brun foncé noir brillante par endroits, clous tapissier, métal H. 26,5 cm Provenance: - Galerie Alain de Monbrison, Paris - Étude Loudmer, Hôtel Drouot, Paris, 7 décembre 1985, reproduit sous le lot 112 - Ancienne collection Hubert Goldet, Paris - Étude François de Ricqlès, Maison de la Chimie, Vente Hubert Goldet, 30 juin - 1er juillet 2001, reproduite sous le lot 295 - Collection privée Effigie féminine au corps inscrit sur une courte base circulaire, les jambes fléchies formant des genoux aux talons une ligne zigzagante dynamique. Le torse plein et tubulaire est flanqué de bras repliés et filiformes, à peine détachés du volume, ombilic et courte poitrine formant d'autres émergences. La tête est sculptée d'un visage aux détails sobres. La haute coiffe, comme l'ensemble du buste, est recouverte de clous tapissier, et retient à l'aide d'une vis le reliquat d'une ancienne queue de boeuf, faisant office de chasse-mouche. La laque ancienne partiellement écaillée est profondément incrustée. Cette oeuvre est à rapprocher des productions réunies sous le groupe I de l'étude de Raoul Lehuard, et à propos duquel il écrit: Les Manyanga, qui occupent essentiellement la région de Luozi à Manyanga furent, dans presque tous les écrits du début du XXe siècle, assimilés aux Sundi. (...) Ce centre de style donna naissance à un art de grande qualité qui se révèle surtout au niveau de l'exécution des têtes (pour les grandes statues) et de l'ensemble de la sculpture pour les petits objets et les miniatures pour lesquelles les artistes ont su maîtriser les « trucs » déjà connus en d'autres centres. (In. Art Bakongo - les centres de style, vol. 1, Arts d'Afrique Noire, Arnouville, 1989, pages 440 et 450). Cf. page 647 (vol 2) un chasse-mouche du même groupe.

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