Null ?STATUETTE D'HIPPOPOTAME.
Égypte, Moyen Empire - Nouvel Empire.
Grande et r…
Description

?STATUETTE D'HIPPOPOTAME. Égypte, Moyen Empire - Nouvel Empire. Grande et rare statuette représentant le pachyderme passant, le corps massif supporté par quatre courtes pattes robustes, le mouvement indiqué par un léger décalage des membres. La tête est penchée en avant, la gueule indiquée par une entaille, le mufle large, les yeux allongés, les oreilles courtes plaquées. Les plis que dessinent la peau sous le cou sont sculptés avec grande précision. Calcite. Érosion de la surface. H_16 cm L_27 cm Ancienne collection européenne, Zurich, acquis dans les années 1980. L'hippopotame jouait en Égypte un double rôle: génie protecteur ou ennemi redoutable. Craint par les paysans pour les ravages qu'il occasionnait aux cultures, il s'en fallait de le maîtriser. Cette neutralisation fut une des attributions liturgiques du pharaon: durant la “ fête de l'hippopotame ”, un pachyderme blanc était sacrifié par le roi; cette scène est reproduite sur les temples royaux dès la IVe dynastie. L'oeuvre présentée est sans doute un ex-voto, plutôt qu'un hippopotame gravide telles que les faïences bleues déposées dans les tombes, symbole de fécondité. Les découvertes faites dans le temple d'Aménophis III à Thèbes semblent confirmer cette hypothèse. Elle serait alors un simulacre perpétuant le massacre rituel de l'animal par le roi, déposé dans un temple funéraire ou divin. Ces statuettes apparaissent dès l'époque thinite et se perpétuent durant tout l'Ancien Empire, le Moyen Empire et au-delà. La faible évolution stylistique de l'art animalier ne permet pas une datation précise.

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?STATUETTE D'HIPPOPOTAME. Égypte, Moyen Empire - Nouvel Empire. Grande et rare statuette représentant le pachyderme passant, le corps massif supporté par quatre courtes pattes robustes, le mouvement indiqué par un léger décalage des membres. La tête est penchée en avant, la gueule indiquée par une entaille, le mufle large, les yeux allongés, les oreilles courtes plaquées. Les plis que dessinent la peau sous le cou sont sculptés avec grande précision. Calcite. Érosion de la surface. H_16 cm L_27 cm Ancienne collection européenne, Zurich, acquis dans les années 1980. L'hippopotame jouait en Égypte un double rôle: génie protecteur ou ennemi redoutable. Craint par les paysans pour les ravages qu'il occasionnait aux cultures, il s'en fallait de le maîtriser. Cette neutralisation fut une des attributions liturgiques du pharaon: durant la “ fête de l'hippopotame ”, un pachyderme blanc était sacrifié par le roi; cette scène est reproduite sur les temples royaux dès la IVe dynastie. L'oeuvre présentée est sans doute un ex-voto, plutôt qu'un hippopotame gravide telles que les faïences bleues déposées dans les tombes, symbole de fécondité. Les découvertes faites dans le temple d'Aménophis III à Thèbes semblent confirmer cette hypothèse. Elle serait alors un simulacre perpétuant le massacre rituel de l'animal par le roi, déposé dans un temple funéraire ou divin. Ces statuettes apparaissent dès l'époque thinite et se perpétuent durant tout l'Ancien Empire, le Moyen Empire et au-delà. La faible évolution stylistique de l'art animalier ne permet pas une datation précise.

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