Procès des commissionnaires de l'UCHV

jeudi 24 mars 2016
PRÉCISIONS ET RECTIFICATIFS DU GROUPE DROUOT.
L’Hôtel Drouot rectifie les inexactitudes et contre-vérités véhiculées, çà et là, au sujet de l’affaire dite des « cols rouges ».
  • En aucun cas il ne s’agit de « trafics à Drouot » ni de « système Drouot » puisque Drouot n’est en rien associé aux faits reprochés aux « cols rouges ». Au contraire, L’Hôtel des Ventes a été victime de ces faits, son image et sa réputation ayant été très violemment atteintes.
  • La prétendue « passivité » de l’Hôtel des Ventes dans cette affaire est une pure allégation : dès l’affaire connue, l’Hôtel des Ventes a pris toutes les mesures pour fermer l’accès de Drouot aux commissionnaires. S’en est suivi une bataille judiciaire de plusieurs mois en 2009 qui a permis le départ effectif des commissionnaires de l’UCHV.
  • La prétendue « complicité passive » des commissaires-priseurs ne correspond pas à la réalité puisque seuls 4 commissaires-priseurs et un directeur de maison de vente ont été mis en examen sur plus de 100 commissairespriseurs actifs à Drouot. La confusion qui est faite entre ces quelques prévenus – qui n’ont pas été à ce stade condamnés et dont il faut respecter la présomption d’innocence - et la totalité des commissaires-priseurs relève de l’amalgame malveillant
  • Il est faux de dire que le système prospérait au vu et au su de tous, puisque l’instruction a révélé les techniques de dissimulation qui couvraient cette pratique.
  • Il faut rappeler que les commissionnaires de l’UCHV possédaient depuis l’origine le statut de commerçant : le fait qu’ils achètent et vendent des objets n’était donc pas de nature à attirer les soupçons, contrairement à ce qui a été écrit. L’Hôtel Drouot et les commissaires-priseurs fondent leur activité sur la confiance des clients et sur leur réputation de professionnalisme. Prétendre ou sous-entendre qu’ils auraient sciemment coopéré avec un système s’exerçant au détriment de leur propre activité et au détriment de leurs clients relève de la conjecture la plus fantaisiste et d’une présentation malveillante de la réalité de cette affaire.

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