Chansons Françaises et Internationales

samedi 25 mars 2017
Coutau-Bégarie
Experts : Fabien Lecœuvre et Christophe Fumeux

Le 25 mars, se tiendra la 5e édition de la vente Chansons Françaises et Internationales, par la maison Coutau-Bégarie. Les grands noms de la scène musicale seront célébrés à travers des objets mythiques : costumes et tenues de scène, disques d’or, effets personnels, manuscrits et photographies. Les plus grandes icônes, telles que Claude François, Serge Gainsbourg, Johnny Hallyday ou Michael Jackson, seront représentées.

Claude FRANÇOIS (1939-1978) 

  • Costume de scène en lamé argent avec applications de pastilles rouges et argent sur le revers. Mythique tenue de scène portée pour quelques interprétations télévisées et concerts de l’artiste entre le samedi 16 novembre 1974 (à Saint Maurice de Beynost dans l’Ain) et le 20 décembre 1975 (à Saint Nazaire). Fabriqué dans les ateliers de Camps de Luca à Paris, avec la griffe du couturier à l’intérieur de la veste. Claude François se produit sur scène avec ce costume pour toute la tournée d’été et d’automne de 1975 et plus occasionnellement pour quelques dates du Printemps de la même année. (8 000/10 000 €)
  • Smoking de scène noir RENOMA. Modèle en laine noire de coupe droite et revers en satin brillant. Pantalon en laine avec galon de soie. Le bas de pantalon est biseauté en remontant vers l’arrière de telle manière que l’artiste puisse danser. Modèle créé spécifiquement par le tailleur Renoma pour Claude François en 1974. Essentiellement utilisé dans des galas ou prestations télévisées, on peut voir le chanteur porter ce célèbre costume (avec un nœud papillon) lors de l’émission Top à Claude François du 14 septembre 1974 et Numéro Un, Enrico Macias le samedi 8 janvier 1977. (5 000/8 000 €)
  • Costume de scène en velours fin bleu. Doublure intérieure en satin bleu ardoise. Porté souvent par l’artiste lors de ses prestations à la télévision et ses tournées radiophoniques, surtout celles de RMC pour le Sud de la France, entre 1976 et 1977. Costume fabriqué sur-mesure dans les ateliers de Camps de Luca à Paris, avec la griffe du couturier à l’intérieur de la veste. Date de fabrication indiquée par le couturier à l’intérieur de la poche portefeuille : 15 janvier 1976. (4 000/5 000 €)

Serge GAINSBOURG (1928-1991)

  • Note du musicien sur le papier en-tête de l’Hôtel Raphaël. Fulbert. Acheter tous les quotidiens Reveil a midi le chauffeur vient a une heure. S. Datée 15 mars 1988 en haut à droite de la main de Fulbert Ribeaut, le majordome de Gainsbourg. En mars 1988, le chanteur donne 12 concerts au Zénith de Paris. Il commande à Fulbert « tous les quotidiens » afin de lire les commentaires et critiques sur sa dernière tournée. L’hôtel Raphaël est un lieu emblématique dans l’univers de Serge Gainsbourg. À partir de 1986, l’artiste commence à prendre l’habitude de séjourner dans ce palace situé au cœur de Paris, près de la place de l’Étoile. Lors du tournage de Charlotte for ever, il réserve une chambre avec Charlotte, sa fille. Cette lettre illustre l’attention particulière l’artiste accordait à son image, aux critiques de la presse, particulièrement lors de sa tournée de 1988. Lors de son long séjour à l’Hôtel Raphaël, il écrivit Stan the Flasher et You’re Under Arrest. (6 000/7 000 €)
  • Très cordialement, Gainsbourg, l’album photographique de la rue de Verneuil. Il contient 61 images pleine page en noir et blanc de Serge Gainsbourg. Certains tirages inédits retracent la vie de l’artiste de ses débuts jusqu’à la fin de sa vie, dévoilant Gainsbourg entourés de ses amis (Johnny Halliday, Brassens, Jacques Dutronc), des femmes de sa vie (Jane Birkin, Bambou) ou encore de ses enfants (Charlotte et Lulu). Tony FRANK (né 1945), le célèbre photographe du magazine Salut les copains, réalise les portraits préférés de l’artiste, William KLEIN (né 1928) fait la couverture de l’album Love on the beat en 1984, tandis que Daniel ANGELI (né 1943) immortalise le couple Gainsbourg-Birkin. Cet album compilant les plus grandes photographies de l’artiste aurait été commandé par Serge Gainsbourg quelques mois avant sa disparition (1990-1991). Il proviendrait du domicile de l’artiste rue de Verneuil. (2 000/3 000 €)

Johnny HALLYDAY (né 1943)

  • LES COUPS. Double disque d’or. Récompense officielle certifiée par le SNEPA en novembre 1976 pour 200 000 albums en France. Ce disque fut vendu sous le label Philips. Super Sélection. Encadrement d’origine. Dimensions : 47x67 cm. Trophée, non commercial, fabriqué en deux exemplaires pour le compte du chanteur et de l’éditeur. Provenance : vente aux enchères caritative de 2003. (2 500/3 000 €)
  • RETIENS LA NUIT. Double disque d’or. Récompense officielle certifiée par le SNEPA en octobre 1976 pour 200.000 albums en France. Ce disque fut vendu sous le label Philips. Super Hits. Encadrement d’origine. Dimensions : 47x67 cm. Trophée, non commercial, fabriqué en deux exemplaires pour le compte du chanteur et de l’éditeur. Provenance : vente aux enchères en 2003. (2 500/3 000 €)
  • Veste en jeans LEVI’S 507 (Big E), l’un des trois modèles achetés en 1964 par Johnny Hallyday. Ce type de veste qu’affectionnait particulièrement le chanteur était la même celle qu’Elvis Presley portait en 1957 dans le film Loving You. C’est avec cette veste que Johnny effectua quelques concerts entre le 20 mars et le 1er mai 1964 et vraisemblablement la dernière soirée de l’Olympia le 15 mars 1964. Une première en France, où le jeans n’est pas encore concevable comme tenue de scène. Grand amateur de cette marque, Johnny Hallyday dit plus d’une fois : « Mon tailleur, c’est Levi’s ». Provenance : ancien styliste, photographe et collaborateur proche du chanteur. Un certificat d’authenticité sera délivré à l’acheteur. (2 000/2 500 €)

Michael JACKSON (1958-2009)

  • HISTORY. Disque de Diamant. Récompense officielle certifiée par Epic Record en 1996 pour 1 000 000 d’exemplaires vendus en France. En forme de Diamant avec CD et plaque au nom de Michael Jackson. Dans son écrin violet d’origine avec impression en vernis brillant : « Récompense de Diamant. Remis à Michael Jackson. Propriété de Epic Record. Trophée non commercial fabriqué en quelques exemplaires pour le compte de l’artiste, du producteur et de l’éditeur ». (2 000/3 000 €)
  • Un chapeau original feutre fedora de la maison BARTHET offert par la star à une fan en juin 1988 en backstage lors du concert au Parc des Princes. (1 500/2 500 €)
  • Photographie de Michael Jackson lors de Dangerous World tour prise par David LEFRANC (né 1965). (1992). Tirage sur papier argentique contrecollé sur aluminium. (500/700 €)

Exposition publique – Drouot – Salle 14 
Vendredi 24 mars, de 11h à 18h
Samedi 25 mars, de 11h à 12h

Vente aux enchères publiques – Drouot – Salle 14 
Samedi 25 mars, 14h


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