Pierre Simon Mirey peint par Louis TOCQUÉ

mercredi 22 mars 2017
Millon
Experts : Cabinet de Bayser, René Millet, Cabinet Turquin, Sylvie Collignon, Cabinet Poulain, Jean Gabriel Peyre, Olivier Pomez, Pierre et Nicolas Chevalier

Un portrait de Pierre Simon Mirey, secrétaire du Roi et conservateur des hypothèques, peint par Louis TOCQUÉ (1896-1772), sera présenté par la maison Millon le 22 mars.

Cette représentation en chasseur de Pierre Simon Mirey (1702-1764), fils du premier marchand de vin du roi, témoigne parfaitement du goût du portrait sous le règne de Louis XV. Ce tableau appartint à la Collection Poan, puis intégra la Collection Wildenstein vers 1900 et la Collection Maurice Kann jusqu'en 1906. Son fils, Edouard Kann, le conserva dans sa collection en 1909-1910 avant que la toile intègre la collection de sa sœur, Madeleine Amélie Bicart-Sée en 1929. Elle est vendue au propriétaire actuel par la Galerie Charpentier, le 2 décembre 1952, dans la Collection de la Princesse X... Cette œuvre fut exposée au Salon de 1743 et en 1910, lors de l'exposition Œuvres de l’Art français au XVIIIe siècle, à l'Académie Royale des Arts de Berlin. (60 000/80 000 €)

Cette vacation proposera en outre :

  • Le songe d'Elie, une toile de l'École Lombarde du XVIIe siècle, sorti de l'atelier de Pier Francesco MAZZUCCHELLI, dit IL MORAZZONE. Elle provient de la Collection du Marquis d'Aligre. (40 000/60 000 €)
  • Une paire de tables-rafraichissoirs en acajou et placage d'acajou, ornementées de bronze ciselé et doré. Datant de l'époque Transition, l’une est estampillée Canabas (pour Joseph Gegenbach (1715 – 1797), dit Canabas, reçu maître le 1er avril 1766. Le musée du Louvre en conserve une paire similaire dans ses collections, ainsi que le Musée Nissim de Camondo. (35 000/45 000 €)
  • Une paire de cabinets en laque japonais de forme rectangulaire. Les deux meubles furent réalisés au Japon et datent du XVIIe, début XVIIIe siècle. Chaque face est entièrement laquée d'un décor géométrique en nid d'abeille alternant des fleurs stylisées traitées en deux ors, et frappé de l’écusson d’une famille le « Mon ». Ces cabinets en forment de coffres servaient à transporter les biens, vêtements ou armures, d’un seigneur en voyage. Ils s’ouvrent sans charnières ni serrures, fermés simplement par les cordes qui permettaient leur transport, suspendus à une longue tige de bois porté par deux hommes. Le « Mon » est à la fois une marque de possession et une affirmation de la puissance d’un clan dans le Japon féodal. (25 000/35 000 €)
Exposition publique - Drouot - Salles 5-6
Mardi 21 mars, de 11h à 18h
Mercredi 22 mars, de 11h à 12h

Vente aux enchères publiques -Drouot - Salles 5-6
Mercredi 22 mars, 14h
 


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