Giancarlo Ligabue, fragments de collection

mercredi 18 octobre 2017
Binoche et Giquello
Expert : Christophe Kunicki

Mercredi 18 octobre, dans une vacation qui mêlera archéologie, arts d'Afrique et d'Océanie et art précolombien, 27 pièces provenant de la prestigieuse collection Giancarlo Ligabue ne manqueront pas de susciter un vif intérêt de la part des fins connaisseurs de l'Antiquité.

La collection Giancarlo Libague (1931-2015)

Paléontologue et grand industriel vénitien, Giancarlo Ligabue, disparu en 2015, a partagé sa vie entre son activité d'homme d'affaires et sa passion pour les sciences naturelles. Il n'a cessé d'œuvrer pour la recherche et la démocratisation des sciences.
Après avoir présidé le Venice Natural History Museum, il fonde en 1971 le centre d'études et de recherches qui porte son nom. L'institution participe à 130 expéditions sur les 5 continents, à l'origine de nombreuses découvertes. 
Parallèlement, le paléontologue crée Ligabue Magazine, collabore à la rédaction de 32 ouvrages sur l'archéologie, l'anthropologie et l'ethnologie et produit plus de 70 documentaires.
Dès les années 1960, Giancarlo Ligabue commence à acheter sur le marché international des pièces d'archéologie et de paléontologie. Il constitue en une trentaine d'années une remarquable collection, à la fois didactique et esthétique, regroupant plus de 5 000 pièces, dont hérite son fils, Inti Ligabue, à sa disparition. Ce dernier, animé de la même passion que son père, continue d'enrichir et d'affiner ce fabuleux corpus.

Cette partie de collection nous offre l'occasion de nous arrêter sur deux pièces d'archéologie égyptienne, témoins du riche développement des pratiques funéraires au sein de cette civilisation et ce, dès le début de son essor.

  • Modèle de bateau à fond plat en terre cuite coloré au pigment ocre, produit en Égypte dans la période Nagada II, vers 3500-3200 avant J.-C. Avant d'entrer dans la collection Giancarlo Ligabue, l'objet appartint à Marianne Maspero et à Charles Ede. (Estimation : 20 000 / 30 000 €)
  • Scène de labour figurant un homme guidant un araire tiré par deux bœufs, en bois stuqué polychrome et fibres végétales, produite en Égypte, probablement à Assout, au Moyen Empire. Avant d'intégrer la collection Ligabue, cette pièce a agrémenté l'ancienne collection Khachaba, dans les années 1910 et celle d'Elie Borowsky, au début des années 1970. 
Ce modèle est une illustration parfaite du mobilier funéraire de la Première Période Intermédiaire et du Moyen Empire. Ces maquettes, apparaissant dès la VIe dynastie (ca. 2350 av. J.-C.), ont la même fonction que les scènes sculptées sur les parois des tombes de l’Ancien Empire : garantir au défunt la vie dans l'au-delà. (Estimation : 20 000 / 30 000 €)
 
Vente aux enchères publique - Hôtel Drouot - Salle 4
Mercredi 18 octobre - 14h30
 
Exposition publique - Hôtel Drouot - Salle 4
Mardi 17 octobre - 11h / 18h
Mercredi 18 octobre - 11h / 12h




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Giquello

Archéologie, art islamique, art précolombien

Vente : mercredi 18 octobre 2017
Salle 4 - Hôtel Drouot - 9, rue Drouot 75009 Paris, France
Maison de vente
Giquello
Tél. 01.47.42.78.01