Succès de la Collection Prigogine
mercredi 11 avril 2018
Art Richelieu – Castor-Hara – Deburaux
Experts : BH Expertise ; Cabinet Portier ; Stéphane Mangin
La Collection d’art précolombien, d’art d’asie et d’art africain, constituée pendant près de 30 ans par Ilya et Marina Prigogine, a totalisé près de 700 000 € lors d’une vente organisée à Drouot le 11 avril par la maison Art Richelieu – Castor-Hara – Deburaux.
Avec 90% de lots vendus, les collectionneurs ont rendu un bel hommage à la qualité des œuvres proposées. L’ensemble des six vases japonais de la période Jomon (3000 – 1000 av. JC), estimés chacun de 1 000 € à 2 500 €, et très rares sur le marché des enchères, a totalisé 82 560 €. Provenant du Népal, la Grande statue de Tara estimée 4 000-6 000 € (lot 16) a trouvé preneur à 77 400 € et le très beau Tangka indien s’est envolé à 33 540 € (lot 17).
Les masques humains en pierre (lots 40 à 45) issus des cultures Tecuman, Condorhuasi et Alamito, aisément reconnaissables par leur expression d’étonnement, ont également généré l’enthousiasme des amateurs. Ensemble, les masques ont totalisé 90 000 euros. Les figures de « suplicantes » (lots 51 à 62) ont elles aussi atteint 90 000 euros. Ces représentations humaines stylisées, principalement issues de la culture Alamito, avaient un rôle rituel important, faisant référence aux ancêtres et à la fertilité.
D’Afrique, la figure « Ypwon » sculptée de crochets surmontant une longue tête, a atteint 18 000 €, contre une estimation initiale de 1 500 à 2 000 €. L’œuvre provenait de la région du Haut Sépik, en Papouasie.
Ilya Prigogine (1917-2003) était physicien, chimiste et philosophe belge, d’origine russe, et avait consacré sa carrière à l’étude des « structures dissipatives ». Ces recherches lui ont valu de recevoir, en 1977, le Prix Nobel de Chimie. La collection qu’il avait constituée avec son épouse était, jusqu’à sa vente, la plus importante encore en mains privées.
Tous les montants annoncés incluent les frais de vente.
Experts : BH Expertise ; Cabinet Portier ; Stéphane Mangin
La Collection d’art précolombien, d’art d’asie et d’art africain, constituée pendant près de 30 ans par Ilya et Marina Prigogine, a totalisé près de 700 000 € lors d’une vente organisée à Drouot le 11 avril par la maison Art Richelieu – Castor-Hara – Deburaux.
Avec 90% de lots vendus, les collectionneurs ont rendu un bel hommage à la qualité des œuvres proposées. L’ensemble des six vases japonais de la période Jomon (3000 – 1000 av. JC), estimés chacun de 1 000 € à 2 500 €, et très rares sur le marché des enchères, a totalisé 82 560 €. Provenant du Népal, la Grande statue de Tara estimée 4 000-6 000 € (lot 16) a trouvé preneur à 77 400 € et le très beau Tangka indien s’est envolé à 33 540 € (lot 17).
Les masques humains en pierre (lots 40 à 45) issus des cultures Tecuman, Condorhuasi et Alamito, aisément reconnaissables par leur expression d’étonnement, ont également généré l’enthousiasme des amateurs. Ensemble, les masques ont totalisé 90 000 euros. Les figures de « suplicantes » (lots 51 à 62) ont elles aussi atteint 90 000 euros. Ces représentations humaines stylisées, principalement issues de la culture Alamito, avaient un rôle rituel important, faisant référence aux ancêtres et à la fertilité.
D’Afrique, la figure « Ypwon » sculptée de crochets surmontant une longue tête, a atteint 18 000 €, contre une estimation initiale de 1 500 à 2 000 €. L’œuvre provenait de la région du Haut Sépik, en Papouasie.
Ilya Prigogine (1917-2003) était physicien, chimiste et philosophe belge, d’origine russe, et avait consacré sa carrière à l’étude des « structures dissipatives ». Ces recherches lui ont valu de recevoir, en 1977, le Prix Nobel de Chimie. La collection qu’il avait constituée avec son épouse était, jusqu’à sa vente, la plus importante encore en mains privées.
Tous les montants annoncés incluent les frais de vente.
