BOISGIRARD ANTONINI - Collection Guillaume Aral

mercredi 04 décembre 2019

Rare sur le marché, l’art arménien sera à l’honneur lors de la dispersion de la seconde partie de la collection de Guillaume Aral, mercredi 4 décembre à Drouot par la maison Boisgirard-Antonini. Tableaux, objets d’art et de liturgie provenant d’Arménie, de Grèce et des pays d’Orient ont été réunis par ce collectionneur d’origine arménienne, auteur d’ouvrages sur l’histoire de son pays natal et galeriste niçois.

Auteur des ouvrages Les Arméniens catholiques, étude historique, juridique et institutionnelle XVIIe – XIXe siècle et Les Mythes de la christianisation de l’Arménie, Guillaume Aral commence dès le plus jeune âge à rassembler des œuvres qui retracent l’histoire de ce peuple chrétien très pieu, isolé dans le monde musulman et sans État depuis la chute du petit royaume de Cilicie jusqu’à la création de la République arménienne dans le Caucase en 1920. L’actuelle République d’Arménie ne représente qu’une part restreinte de ce que fut le territoire géographique de l’Arménie, et une portion tout aussi réduite de la population arménienne globale.

Cette collection exceptionnelle regroupe des manuscrits religieux enluminés du XIVe au XVIIe siècles. « C’est principalement à travers l’art religieux que les arméniens ont su préserver une tradition artistique nationale », explique Guillaume Aral.


est peinte par l’artiste en 1975. Aivazovsky était à Nice pour les fêtes de carnaval en février 1874, alors que trois navires de guerre français mouillaient dans la rade de Villefranche pour l’occasion. La visite des trois bâtiments, véritable événement mondain, sera illustrée à deux autres reprises par Aivazovsky. La toile proposée aujourd’hui fut exposée à l’Académie des Beaux-arts de Saint-Pétersbourg en 1875 et 1887.Souvenir de Nice, le cuirassé l’Océan dans la rade de Villefranche en 1874Une marine du peintre d’origine arménienne Ivan AIVAZOVSKY (1817-1900) sera la pièce phare du corpus. Estimée 80 000 - 100 000 €,

Au sein de la section consacrée à la Grèce, sera présenté un exemplaire de l’édition originale de la constitution provisoire grecque rédigée le 1er janvier 1822. Inspiré des constitutions américaine et française, ce texte marque l’indépendance du peuple grec après son insurrection contre le pouvoir ottoman. Ce document de 40 pages, imprimé le 12 janvier 1822, porte le sceau de l’Administration provisoire de la Grèce et le tampon de signature manuelle de Théodoros Negris, membre de l’assemblée d’Épidaure. Il est l’un des quatre exemplaires originaux connus portant ce sceau.  

 

   
 

Vente aux enchères publique – Drouot – Salle 11
Mercredi 4 décembre - 14h30

Exposition publique – Drouot – Salle 11
Mardi 3 décembre - 11h / 18h
Mercredi 4 décembre - 11h / 12h


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Boisgirard - Antonini

Archéologie et art d'Orient

Vente : mercredi 04 décembre 2019
Salle 11 - Hôtel Drouot - 9, rue Drouot 75009 Paris, France
Maison de vente
Boisgirard - Antonini
Tél. +33 (0)1 47 70 81 36