LA COLLECTION THIERRY ET CHRISTINE DE CHIRÉE

Le mardi 29 et mercredi 30 mars 2011 - Drouot Richelieu
SVV Claude Aguttes

Le mardi 29 et mercredi 30 mars 2011 à Drouot Richelieu, la société de ventes volontaires Claude Aguttes, dispersera plus de 700 lots provenant de la collection Thierry et Christine de Chirée, issus de leur demeure au couvent de la Visitation à Avignon.

Près de 200 tableaux anciens seront dispersés, dans un ensemble où la peinture française des XVIIe et XVIIIe siècles est largement représentée, avec par exemple un superbe portrait de Nicolas de Largillierre.

Les 200 dessins français et italiens, du XVIIe au XIXe siècles, seront particulièrement appréciés avec notamment un important ensemble par Constantin d’Aix.

Plus de 300 objets d’art, meubles ou sculptures inviteront l’œil des amateurs à se balader au fil des siècles, de l’antiquité romaine jusqu’au XIXe siècle, en passant par la haute époque puis le classicisme du grand XVIIIe siècle français.

Thierry et Christine de Chirée, collectionneurs avertis et passionnés, ont réuni depuis plus de 25 ans un ensemble homogène et impressionnant de dessins, tableaux anciens, sculptures, mobilier et objets d’art de très grande qualité. Chaque tableau, meuble ou objet a été choisi avec un goût indéniable pour s’intégrer dans une demeure exceptionnelle en plein cœur d’Avignon.

C’est en effet pour servir d’écrin à leur collection en devenir que Thierry et Christine de Chirée ont racheté il y a 20 ans le couvent de la Visitation à Avignon avec son cloitre et sa chapelle.  Comme tous les passionnés, ils n’ont pas reculé devant l’ampleur des travaux et depuis 20 ans, ils restaurent et font revivre, grâce à leur goût et à leur volonté sans faille, cet endroit magique caché au cœur d’Avignon.

 

LES TABLEAUX ANCIENS

 

La collection de tableaux dispersée les 29 et 30 mars prochains reflète le goût d’une personnalité atypique, cultivée et très ancrée dans la région d’Avignon.

Elle propose aussi un tour d’horizon assez complet de la peinture française du XVIIème siècle et du XVIIIème siècle dominée par le genre du portrait. L’important tableau aux dimensions majestueuses, le Portrait de Madame Claude Joseph Geoffroy sur fond de paysage (toile, 139 x 105 cm, 120 / 150 000 €) de Nicolas de Largillierre est un brillant témoignage de cette peinture du début du XVIIIème siècle, tout comme le rare portrait de Jacques-François Courtin représentant un géographe (toile, 86 x 69 cm, 20 000 / 30 000 €).

Un autre portrait important est particulièrement représentatif de cette période, le Portrait d’Antoine Lemierre, poète et académicien (toile, 81 x 65 cm, 15 000 / 20 000 €) par Louis Tocqué, peintre de la Reine. Œuvre très rare, le tableau proche du Maître des Cortèges, La Crucifixion avec Marie-Madeleine (cuivre, 52 x 46,5 cm, 20 000 / 30 000 €) célèbre le XVIIème siècle et l’école des frères Le Nain.

Bien que peu représenté dans la collection, le genre de la nature morte est illustré par deux tableaux impressionnants - un Bouquet de Fleurs de Blin de Fontenay montrant une très belle exécution (toile, 71 x 58 cm, 50 000 / 70 000€) et un Bouquet de fleurs dans un vase sur un entablement par Jean- Baptiste Monnoyer (toile, 97 x 133, 5 cm, 40 000 / 60 000 €) – ainsi que par les œuvres de deux artistes actifs à Trianon et par une nature morte émouvante, Le déjeuner du peintre, par André Bouys (toile, 50 x 61 cm, 20 000 / 25 000 €).

La peinture provençale du XVIIème siècle est représentée par l’Annonciation de Gilles Garcin (toile, 95 x 72 cm, 6 000 / 8 000 €), par deux compositions de Michel Serre - Vierge avec donateur présentant l’enfant Jésus à Dieu le Père (toile circulaire, diamètre : 63,5 cm, 12 000 / 15 000 €) et la Peste de Marseille (toile, 52,4 x 69 cm, 15 000 / 20 000 €), - ainsi que par une Fuite en Egypte de Jérôme Daniel (toile, 53 x 41,5 cm, 7 000 / 9 000 €) et une Marie-Madeleine (toile, 89 x 75,5 cm, 20 000 / 25 000 €) du grand Nicolas Mignard d’Avignon.

 

La peinture du XIXème siècle occupe une place importante dans la collection, notamment avec un ensemble de tableaux de Ponthus-Cinier représentant entre autres Naples ou la Provence, une Vue de Terracina près de Naples (toile, 79 x 129 cm, 15 000 / 20 000 €) ou le Pont du Gard animé de baigneurs (panneau, 37,5 x 46 cm, 3 000 / 4 000 €).

L’œuvre de Constantin d’Aix est y est tout particulièrement célébrée, avec sans doute le plus important ensemble connu en mains privées. Les amateurs apprécieront par exemple une Vue de la Sainte Victoire (toile, 83 x 107 cm, 20 000 / 30 000 €), une Vue du Colisée (toile, 2,5 x 59 cm, 8 000 / 10 000 €) ou encore une Etude de charrette d’une grande modernité (toile, 24 x 31 cm, 6 000 / 8 000 €).

Dans une moindre proportion, nous mentionnerons d’autres artistes de cette école : Marius Engalière avec une Vue de Provence (toile marouflée sur panneau, 21 x 37,5 cm, 3 000 / 4 000 €), Emile Loubon avec L’Aqueduc de Roquefavour (toile, 19 x 27,5 cm, 5 000 / 7 000 €) ou Denis Bonnet (vue du « Clocher de L’observance, 1832 » à Carpentras, carton, 27 x 40,5 cm, 3 000 / 4 000 €).

Enfin, Le portrait d’homme de Jean Daniel Favas (toile, 8 000 / 12 000 €), situé à Rome et daté de 1840, témoigne de l’art raffiné et érudit du portrait ingresque, tandis qu’à l’aube du XXème siècle, le portrait de William Laparra représentant Landowski (toile, 140 x 94 cm, 15 000 / 20 000 €) constitue un bel exemple de la peinture mondaine, dans la lignée de Jacques Emile Blanche.

 

LES DESSINS

 

La collection de Chirée peut s’enorgueillir d’abriter, parmi toutes ses richesses, un très bel ensemble de dessins anciens, principalement axé autour du XVIIIe siècle français, avec quelques exemples du XVIIe siècle.

Entre une élégante esquisse escortée d’études de mains pour un portrait par Largillière et une étude aux trois crayons pour une ravissante femme encapuchonnée par Jean-Baptiste Deshays, gendre de Boucher, on remarquera une rare effigie du Grand Dauphin, dessinée d’un trait fin et rehaussée par un cadre à l’imposante allure royale.

Des gouaches du XVIIe par Antoinette Herault ou Jean Cotelle viennent égayer de leurs couleurs, intactes dans leur fraîcheur, le crayon noir, parfois relevé de craie blanche, comme dans l’étude allégorique pour le portrait de Louis XIV par Antoine Coypel.

La Provence est bien sûr présente avec nombre de ses artistes, de Nicolas Mignard aux Parrocel, Michel Serre et Dandré-Bardon.

Mais s’il est un artiste fétiche de la collection, chéri par Thierry de Chirée, dont il n’existe nul ensemble aussi riche au monde, excepté au musée Granet, c’est bien Jean- Antoine Constantin d’Aix. Cinquante dessins lavés aux cieux de Provence et d’Italie nous transportent avec un enthousiasme romantique d’un site à l’autre, dans une ambiance bucolique éclairée d’une lumière méditerranéenne.

Des ruines de Rome envahies par la vie pastorale aux panoramas provençaux, comme ces vues d’Aix et de sa région : Fontaine de Vaucluse, Tolonnet, Moustier Sainte Marie, Saint Chamas, Digne… le voyage est magnifique.

Constantin est un artiste digne de louanges, pour son humilité face à la nature et son enthousiasme devant l’aspect grandiose de celle-ci, pour sa précision historique et géographique, pour son lyrisme pur, celui d’un artiste humble et pénétré du sens de la Beauté.

 

LE MOBILIER ET LES OBJETS D’ART

 

Les collections de sculptures, de meubles et objets d’art de Thierry et Christine de Chirée sont tout à fait exceptionnelles à plusieurs titres.

L’ensemble de sculptures s’étend de la Renaissance à la fin du XIXème siècle, chaque objet ayant été choisi pour sa rareté, dans des époques et des styles différents. Ne souhaitant pas se limiter à une période, Thierry et Christine de Chirée ont constitué leur collection avec le critère selon lequel “chaque siècle a produit des chefs d’œuvre”.

On trouve ainsi l’extraordinaire “Amiral Tourville”, une terre cuite de Jean Joseph Marin, étude préparatoire pour le pont de la concorde réalisée en 1818, aux cotés d’un remarquable « Saint Georges terrassant le dragon», Bourgogne XVème siècle. Tous les grands sculpteurs sont présents dans la collection et leurs œuvres sont pour la plupart des “modello”, premier jet de l’artiste, première pensée avant l’oeuvre définitive de pierre ou de marbre. Des sculpteurs majeurs côtoient des artistes régionaux choisis pour leur talent, comme Pierre Tavau, Marc Arcis, Toro, Gondran, Jean Antoine Injalbert, Guillaume Boichot, Antoine Henri Bertrand ou Tito Angelini...

Les connaisseurs apprécieront aussi une pièce monumentale et originale attribuée à Cortot, un “Athéna” en buste.

Il est de même en ce qui concerne le mobilier et les objets d’art. Chacune des pièces a été choisie pour sa rareté et son état irréprochable.

Au milieu du grand salon, trône une exceptionnelle tapisserie dite “chancellerie” de Bruxelles, Brabant datée 1681. Elle est entourée d’un introuvable bureau à cylindre de près de deux mètres de large, d’un mobilier de salon d’époque Régence comprenant plus de sept pièces toutes garnies de tapisserie aux fables de la Fontaine. Ces sièges sont entièrement sculptés des registres décoratifs de cette époque : grenades, rinceaux, lambrequins...

Près d’une cage en verre filé de Nevers, un rarissime vase Russe de porphyre, un monumental cartel d’applique de Lesueur mesurant plus d’un mètre de haut et entièrement plaqué d’écaille, côtoient des chevaux de bronze d’après Caffieri. Une table de Jean François Leleu, d’époque Louis XVI et une rarissime pendule en ivoire de la même époque, répondent à une suite de quatre lustres provenant des collections du Baron Gourgaud.

On découvre dans la collection des noms d’illustres familles ou de châteaux, dont proviennent bon nombre des pièces : château de Prye du Bourg de Bozas, Colomb de Daunant, château de Gallerande, Marquis d’Espanet, Marquis de Saporta, Duché de Bad ou de Marcel Puech, qui fut un grand ami des collectionneurs, et d’où provient un extraordinaire argentier en chêne sculpté d’époque Louis XIV.

 

LA HAUTE ÉPOQUE

 

Dans le domaine de la Haute Epoque, l’exceptionnelle collection de Chirée fait voyager à travers les siècles et illustre les vraies valeurs artistiques du passé.

Rassemblée par un couple d’amateurs alliant qualité du regard et érudition, intuition et compétence, elle comporte des pièces de grande qualité qui couvrent les siècles séparant l’Antiquité gréco-romaine du triomphe de l’art baroque.

Sans exclusive, elle donne principalement à voir les richesses artistiques de la Provence, creuset artistique fécondé par les multiples influences dues au passage et à l’installation d’artistes illustres, et par le goût raffiné de princes mécènes et de grandes familles riches et cultivées.

Quelques exemples pris au coeur de cette prestigieuse collection en attestent. Pour les meubles, nous citerons une rare table d’apothicaire ou guéridon de pierre proche du modèle du musée Paul Getty, une majestueuse armoire « aux cavaliers » du Comtat Venaissin ou un ravissant petit deux corps typique de l’Ecole de Fontainebleau.

Du côté des sculptures, les amateurs apprécieront une représentation gothique de Saint Sébastien, un élégant couple porte-torchères italien de la fin du XVIème siècle, un très beau Saint d’un grand sculpteur provençal, autour de Jacques Bernus, ou encore des statues en ronde bosse de deux saintes femmes, en bois polychromé, dont l’exécution magistrale autour de 1500 souligne la noble beauté et le recueillement.

Enfin parmi les objets, un grand chandelier en serpentine côtoie d’imposants chenets en bronze gravé du XVIème siècle tandis qu’un rarissime médaillon présente un portrait d’épousée qui pourrait être attribué à Francesco Laurana.

 

LE MONASTÈRE DE LA VISITATION D’AVIGNON

 

Cité pontificale depuis son achat par le pape Clé­ment VI à la comtesse de Provence, la reine Jeanne de Naples, en 1348, Avignon demeura propriété pon­tificale jusqu’à son rattachement à la France en 1792. Les papes y séjournèrent de 1309 jusqu’au début du XVe siècle, dans un vaste palais qu’ils édifièrent au côté de la cathédrale Notre Dame des Doms.

La ville et le Comtat Venaissin1 furent ensuite dirigés par un légat pontifical. Certains d’entre eux furent célèbres, comme Julien della Rovere, le futur pape Jules II, commanditaire des fresques de la Sixtine à Michel Ange, ou le cardinal Alexandre Farnèse, petit-fils du pape Paul III qui avait réuni à Trente les plus hautes autorités ecclésiastiques afin de lutter contre la réforme protestante.

Considérée comme le bastion de la foi catholique dans le Midi, Avignon se vit dotée rapidement de monuments baroques. Fondé en 1624, le monastère de la Visitation en est un des exemples majeurs, sa chapelle présentant les éléments essentiels de cet art né au moment de la contre réforme : sa façade, de type « jésuite » suit de quelques mois à peine celle du noviciat des Jésuites de Paris, première façade de ce style construit en France actuelle, et son dôme est le second exemple de dôme construit hors de la péninsule italienne en cette époque de reconquête spirituelle par la papauté.

Le légat pontifical est alors François Barberini, neveu du pape Urbain VIII Barberini. En 1629, il confia la charge de vice-légat à Marius Philonardi, déjà archevêque de la cité et surintendant des Armes de Sa Sainteté, pour le seconder dans sa tâche. Ce fut lui le mécène qui finança la construction du monastère et de la chapelle des Visitandines par l’architecte François de Royers de la Valfenière4. Romain, neveu du cardinal-évêque d’Aquin et frère de deux cardinaux, il influença certainement l’architecte qui s’inspira de la façade, du plan et les motifs décoratifs des anges surplombant les arcades intérieures de la chapelle Santa Maria dei Monti construite par Giacomo della Porta sur les hauteurs du forum à Rome5. Il imposa également aux sœurs, la réalisation d’une « via recta » à la romaine devant la chapelle, afin que celle-ci fusse visible de loin6. Affirmant son autorité d’archevêque et de vice-légat, il couvrit la façade d’une inscription mentionnant son nom et ses fonctions et fit représenter ses armoiries sur les pendentifs du dôme. L’exemple n’en est pas unique ! L’hôtel des monnaies construit sur la place du palais des papes d’Avignon porte les armoiries du pape Paul V Borghèse, affirmant par ce symbole, l’autorité pontificale contestée par les protestants.

Le bâtiment conventuel, d’un esprit conforme à l’esprit salésien, est sobre. Les piliers du cloître présentent des chapiteaux simplement moulurés et les plafonds du bâtiment sont en bois, des poutres rythmant des espaces eux-mêmes divisés par des chevrons et des couvre-joint. Seules deux ailes du cloître furent construites, Marius Philonardi confiant aux soeurs la continuité de la construction lorsqu’il fut nommé nonce apostolique en Pologne en 1634.

Les Visitandines commandèrent à Nicolas Mignard un grand tableau représentant la Visitation, pour le maître autel. Les religieuses vécurent dans le monastère jusqu’à l’époque révolutionnaire, date à laquelle elles en furent chassées et date à laquelle ce tableau exceptionnel disparut pour réapparaître quelques années plus tard au Palais des Papes où il est toujours conservé.

Après la Révolution, l’ensemble fut vendu comme bien national le 26 Juillet 1796 à Monsieur Bruny qui transforma la chapelle en marché au charbon. Il le revendra quelques années plus tard à l’ordre de l’Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement, ordre né lui aussi à l’époque de la Contre réforme et qui affirme avec force prière, et à l’opposé des protestants, la présence perpétuelle du Christ dans l’Eucharistie. De 1850 à 1896, d’importants travaux furent réalisés dans l’ensemble de ces bâtiments. Une petite aile fut ajoutée à l’est, en retrait par rapport au plan initial. L’aile Nord fut surélevée.

Au XXe siècle, l’usage du béton et du ciment accé­léra dangereusement l’état de délabrement du mo­nastère qui n’était plus entretenu. Des démolitions ou des ajouts, des transformations architecturales invrai­semblables dans le grand escalier construit à la fin du XVIIIe siècle vinrent accentuer cet état. Le ciment qui fut utilisé pour dissimuler le passage du temps sur la fa­çade ouest et sur tous les piliers du cloître desquama les pierres. Les dalles du cloître lui-même furent en­levées et remplacées par du ciment aggloméré. Des arcades furent bouchées, des cheminées de pierre élevées pour l’évacuation des gaz des cuisines. Du ciment fut coulé sur tous les sols du rez-de-chaussée, des cloisons montées pour créer, dans l’ancienne cuisine et dans l’ancien réfectoire du XVIIe, des pièces où rien n’existaient plus, si ce n’est la misère d’une architecture démolie. A l’étage, la grande bibliothèque devenue lingerie avait perdu ses carreaux anciens, des pavés de ciments jaunes et blancs les remplaçaient.

En 1993, les sœurs du Saint Sacrement dont l’ordre n’attirait plus de nouvelles vocations, décidèrent de le vendre, à la suite de la vente de leurs monastères de Bollène et de Carpentras. La Supérieure décida de créer un petit monastère à Céreste dans les Alpes de Haute Provence et nous vendit le monastère d’Avignon.

Des travaux de très grande envergure furent entrepris. Assainissement du bâtiment, reprise des plans d’origine, réfection des toitures, des écoinçons du dôme et de son étanchéité, réfection des façades, dont l’une dut être entièrement reprise après l’enlèvement du ciment apposé au XXe, réfection des piliers qui ne purent être sauvés tant la pierre se desquamait sous les plaques de ciment. Etayage des arcades, calpi­nage précis de chaque pierre constituant chaque pilier et reprise de chacune d’elles à l’identique de ce qu’elle était à l’origine, remontage des piliers, reprise des moulures, harmonisation des façades grâce à un lait de chaux, reprise du sol du cloître, en dalles de Beaucaire trouvées chez les récupérateurs de pierre, drainage, démolition des ajouts, reprise du grand escalier, création d’un plafond après étude des plafonds des hôtels particuliers de la région et de ceux des couvents, pose de carreaux anciens à joints vifs, restauration des menuiseries. Découverte d’une longue cave de 21 m de long.

Actuellement, la restauration de l’ensemble du monastère, classé Monument Historique, continue. Les travaux de 2010-2011 concernent essentiellement la grande bibliothèque et la galerie Ouest.

Christine de Chirée, décembre 2010

 

 

Expositions publiques:

Samedi 26 mars 2011 de 11h à 18h

Dimanche 27 mars 2011 de 11h à 18h

Lundi 28 mars 2011 de 11h à 18h

 

Vente à Drouot Richelieu- salle 4 - 5 & 6:

Mardi 29 mars 2011 à 14h &

Mercredi 30 mars 2011 à 14h

 

Maison de ventes volontaires Claude Aguttes : 01 47 45 55 55

Commissaire-priseur -  Séverine Luneau : 01 41 92 06 46

 

 

 

 

 

 

 



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