Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
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Lots recommandés

Armand Guillaumin - GUILLAUMIN, ARMAND Paris 1841 - 1927 Titre : Atmosphère matinale sur les bords de la Seine près de Samois. Technique : Huile sur toile. Montage : Reliure. Dimensions : 43,5 x 61 cm : 43,5 x 61 cm. Notation : Signé en bas à droite : "Guillaumin". Encadrement : Encadré. Provenance : Propriété privée, Allemagne. Les reflets lumineux de l'eau en mouvement sont le sujet principal de nombreuses œuvres impressionnistes. Aucun autre sujet ne se révèle aux peintres aussi chatoyant et vivant que le courant mouvant d'une rivière ou les vagues parfois douces, parfois violemment déferlantes de la mer, qui reflètent la lumière du ciel et les couleurs de l'environnement à n'importe quel moment de la journée. Idéalement située entre fleuve et forêt, Samois-sur-Seine, au sud de Paris, a attiré au XIXe siècle de nombreux peintres impressionnistes qui ont puisé force et inspiration sur les rives du fleuve. Armand Guillaumin a visité le village à plusieurs reprises et y a réalisé une douzaine de tableaux, de préférence le matin. Comme ses confrères Claude Monet, Camille Pissarro et Paul Signac, Guillaumin était également fasciné par les jeux de lumière sur l'eau. Pour ses peintures, l'artiste installe son chevalet sur les berges de la Seine, le long d'un chemin bordé de peupliers. L'endroit idéal pour capter la lumière changeante du ciel francilien sur la surface de l'eau. Le motif presque identique est répété plusieurs fois, comme dans le travail en série des impressionnistes, qui s'intéressaient aux ambiances : du point de vue du spectateur, on regarde du centre du fleuve vers un petit groupe de maisons sur la droite et vers des buissons et des arbres sur la gauche. Guillaumin applique des coups de pinceau lâches sur un fond clair, superposant des tons doux de rose, de violet et de bleu à des nuances vives de bleu et de vert et à quelques touches de rouge. Il s'est concentré sur le contraste des couleurs, dont l'utilisation intensive a d'abord été critiquée, mais a ensuite fait de Guillaumin une source d'inspiration pour le fauvisme. Sa peinture est considérée comme innovante et déterminante pour le développement de la peinture moderne. Estimation des frais d'expédition pour ce lot : Arrangement après la vente aux enchères. Explications sur le catalogue Armand Guillaumin 2e moitié du 19e siècle Peintures Encadré Rivière Peinture France

Estim. 18 000 - 25 000 EUR

Pieter Paul Rubens (Siegen 1577 - Anversa 1640) bottega di - Pieter Paul Rubens (Siegen 1577 - Anvers 1640) atelier de Silène, Flore et Zéphyr Huile sur toile 135 x 115 cm Études, expertises, attestations écrites : 07 avril 1975 David Rosand (en tant que P.P. Rubens) 14 juillet 1991 Michael Jaffé (en tant que P.P. Rubens) 28 juillet 2010 Maurizio Marini (en tant que P.P. Rubens) uniquement disponible en photocopie 10 août 2010 Didier Bodart (en tant que P.P. Rubens) 20 août 2010 Didier Bodart (en tant que P.P. Rubens) Provenance : Angleterre, comte de Bute, 18e siècle Angleterre, Luton park, 1799 Angleterre, London Bute Sale, 1883 Suisse, collection privée jusqu'en 2005 Italie, Collection privée Bibliographie : G.F. Waagen, Treasures of Art in Great Britain, Londres 1854, III, p. 475. J. Richter, Catalogue of the Collection of Earl of Bute, Londres 1883, n° 208. Études scientifiques sur les matériaux : Chemical Tests, Samples and Laboratory Analyses, édité par Diagnostica per l'Arte Fabbri, par Davide Bussolari. Pieter Paul Rubens (Siegen 1577 - Anvers 1640) atelier de Silène, Flore et Zéphyr Huile sur toile 135 x 115 cm Études, expertises et certifications écrites : 07 avril 1975 David Rosand (en tant que P.P. Rubens) 14 juillet 1991 Michael Jaffé (en tant que P.P. Rubens) 28 juillet 2010 Maurizio Marini (en tant que P.P. Rubens) disponible uniquement en photocopie 10 août 2010 Didier Bodart (en tant que P.P. Rubens) 20 août 2010 Didier Bodart (en tant que P.P. Rubens) Provenance : Angleterre, Comte de Bute, 18e siècle Angleterre, Luton Park, 1799 Angleterre, London Bute Sale, 1883 Suisse, collection privée jusqu'en 2005 Italie, collection privée Bibliographie : G.F. Waagen, Treasures of Art in Great Britain, Londres 1854, III, page 475. J. Richter, catalogue de la collection du comte de Bute, Londres 1883, n° 208. Études scientifiques sur les matériaux : Tests chimiques, échantillons et analyses de laboratoire, par Diagnostica per l'Arte Fabbri, par Davide Bussolari.

Estim. 30 000 - 40 000 EUR

Jan Lievens - Jan Lievens Autoportrait au miroir Huile sur bois. 47 x 33,4 cm. Expertise Rapport de l'examen dendrochronologique : Prof. Dr. Peter Klein, Université de Hambourg, 16.11.2016. Provenance Asscher, Koetser and Welker, Londres, 1926. - Koninklijke Kunstzaal Kleykamp, La Haye, 1928. - Kunsthandel Mettes, La Haye, env. 1929. - Colin Agnew, Londres/New York, 1930. - Slg. Consul lvar Hellberg, Stockholm, 1938. - Vente aux enchères Bukowski's, Stockholm, 8.11.1961, lot 218. - Vente aux enchères Koller, Zurich, 18.9.2013, lot 6511 (comme succession de Rembrandt). - Collection privée allemande. Expositions Tentoonstelling van schilderijen door oud Hollandsche en Vlaamsche meesters, Koninklijke Kunstzaal Kleykamp, The Hague, 1928, n° 32 (comme Rembrandt). - The 13th Loan Exhibition of Old Masters ; Paintings by Rembrandt, Detroit Institute of Arts, 1930, n° 4. - Exposition de cent tableaux des maîtres anciens de cinq siècles, Cvijeta Zuzoric Art Pavilion, Belgrade, 1932, catalogue G. Glück, n° 98. - Kung ! Akademien for de fria konsterna, Mitt basta konstverk : en konsthistorisk oversit Ji-an utstallningen, Stockholm, 1941/2, n° 60 (comme Rembrandt). Littérature W. R. Valentiner : The Thirteenth Loan Exhibition of Old Masters : Paintings by Rembrandt, Detroit 1930, n° 4 - A. Bredius : Rembrandt, Schilderijen, Utrecht 1935, n° 14 - M. J. Friedlander et C. G. Laurin : Tableaux anciens de la collection lvar Hellberg Stockholm/Malmö 1938, n. p., m. ill. (une œuvre de Rembrandt). - B. G. Wennberg et G. Engwall : Mitt basta konstverk : konst ur stockholmshem, Stockholm, 1941/42, n° 60. - J. Rosenberg : Rembrandt, Life and Work, Cambridge 1948, p. 371, (œuvre douteuse de Rembrandt). - J. Rosenberg : Rembrandt, Life and Work, 2e éd., Londres 1964, p. 371 (œuvre non authentique de Rembrandt). - K. Bauch : Rembrandt, Gemälde, Berlin 1966, p. 47 (peut-être une copie d'après un original perdu de Rembrandt). - A. Bredius et H. Gerson : Rembrandt, The Complete Edition of the Paintings, Londres,1969, n° 14, avec ill., App. p. 535 (pas de Rembrandt). - P. Lecaldano : The Complete Paintings of Rembrandt, Londres, 1973, p. 133 (sous "Autres travaux rembrantesques"). - J. Bruyn et. al. : A Corpus of Rembrandt Paintings, vol. I, Dordrecht/Boston/Lancaster 1982, p. 658-661, n° C 40 (imitation probablement du XVIIe siècle). - B. Schnackenburg : Jan Lievens, Friend and Rival of the Young Rembrandt, Petersburg 2016, p. 75, 78, 79, 97, 137, p. 249-251, n° 69, ill. p. 250 (comme Jan Lievens). Jan Lievens et Rembrandt - cela ne faisait aucun doute pour Constantijn Huygens - représentaient l'avenir brillant de la peinture hollandaise. Dans ses mémoires, le secrétaire du gouverneur de La Haye, extrêmement bien informé sur les questions artistiques, ne tarit pas d'éloges sur les "deux excellents jeunes gens de Leyde" et les voit rivaliser dès leur plus jeune âge avec les grands maîtres comme Rubens et Titien. Jan Lievens et Rembrandt, qui avaient presque le même âge, étaient talentueux, avides de connaissances et pleins d'ambition. Ils partageaient un atelier, s'essayaient aux mêmes thèmes picturaux et s'inspiraient mutuellement. Cela allait si loin que les contemporains confondaient déjà leurs œuvres (le "Vol de Proserpine" de Rembrandt figurait dans l'inventaire de la cour de La Haye comme une œuvre de Jan Lievens). La recherche en histoire de l'art ne devait pas mieux se porter quelques centaines d'années plus tard, comme le montrent les nombreuses corrections d'attributions. Ce panneau, un autoportrait de Jan Lievens datant de 1628 (Schnackenburg, op. cit., passim), constitue un témoignage de cette amitié artistique unique, mais aussi du destin mouvementé de tant d'œuvres des deux artistes. L'artiste regarde le spectateur avec intensité, une capuche sombre recouvre sa tête. Sa bouche est légèrement ouverte, comme s'il s'adressait à nous ou comme s'il était étonné par quelque chose. Une fine moustache orne son visage. Son visage est éclairé par la gauche, comme il est d'usage dans les autoportraits d'artistes droitiers, la moitié droite du visage est ombrée en conséquence. L'exécution picturale est "granuleuse et dense dans le visage et naturaliste dans le rendu de la surface de la peau" (Schnackenburg), la zone de l'épaule est en revanche seulement suggérée par de larges coups de pinceau secs. Lors de sa redécouverte, le tableau a d'abord été attribué à Rembrandt (Bredius, op. cit.). Un autre autoportrait de Rembrandt datant de 1628, comparable en ce qui concerne le port de la tête et la bouche légèrement ouverte, a servi d'exemple de comparaison (ill. 1 ; Indianapolis Museum of Art, inv. n° 2023.4). Cependant, des doutes sont rapidement apparus quant à cette attribution. Rosenberg, Gerson et Bauch ont relégué le tableau dans leurs catalogues d'œuvres parmi les œuvres douteuses et recopiées de Rembrandt. Enfin, pour le Rembrandt Research Project, il s'agissait simplement de l'œuvre d'un successeur ultérieur (ce qui est confirmé par la

Estim. 120 000 - 150 000 EUR

Hendrik AERTS (1565/1575?1603) Palais architecturé avec Saint Paul à Athènes Toile, signée en bas a gauche sur la base d'une colonne : Hendrik Aerts et daté 1600 (Restaurations anciennes.) Haut. : 112 cm ; Larg. : 170 cm L'inscription sur le socle à droite, en Grec, signifie " Dieux inconnus " (Actes 17,23). La scène représentée est l'épisode de Paul à Athènes raconté dans les Actes des Apôtres, au chapitre 17, versets 16 à 34, dans lequel l'apôtre proclame l'Evangile devant l'Aréopage en faisant référence à un autel dédié " aux dieux inconnus ". Bien que peu d'éléments sur la vie de Hendrik Aerts nous soient parvenus, on sait que l'artiste, qui fut élève de Hans Vredeman de Vries, accompagna celui-ci à la cour de Rodolphe II à Prague. Il travailla toute sa vie à perpétuer le style initié par Vredeman de Vries qui contribua largement au renouvellement du répertoire des formes entre 1560 et 1600. Ses vues fantastiques de palais architecturés, aux perspectives multiples, témoignent de l'extrême raffinement en vogue dans les Pays-Bas du nord dans la seconde moitié du XVIe siècle. Elles ouvrirent la voie à de nombreux artistes tels Pieter Neefs, Dirk Van Delen ou Daniel de Blieck. On pourra comparer notre tableau avec celui passé en vente à Vienne (dorotheum) le 25 avril 2017, n° 30 (panneau 65 x 89cm) le Rijksmuseum d'Amsterdam conserve également un tableau similaire, daté 1602 (toile 93 x 127,5 cm). Bibliographie en rapport : B.M. Vermet, Architectuurschilders in Dantzig, Hendrik Aerts en Hans en Paul Vredeman de Vries, in Gentse Bijdragen tot de Kunstgescheinedis en Oudheidkunde, 31, 1996, pp. 37-38. H. Borggrefe et al. Tussen Stadspaleizen en Luchtkatelen, Hans Vredeman de Vries en de Renaissance, Ghent Amsterdam 2002, p 340.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Michał Szweycer (1809-1871) Adam Mickiewicz, 1853 Épreuve sur papier salé ciré. Annotations manuscrites et date sur étiquette d’époque rapportée. Tampon illisible dans la partie supérieure gauche de l’image. 20 x 15 cm Michal Szweycer émigre à Paris après le soulèvement de novembre 1830, où il se lie d’amitié avec Adam Mickiewicz, un des plus grands poètes polonais, patriote, «le pèlerin de la Liberté» (ainsi statufié par Bourdelle dans le 8ème arrondissement de Paris). C’est justement avec une canne, symbolisant un baton de pelerin, que Szweycer l’immortalise en 1853. L’image est récupérée ensuite par Félix Nadar, avec qui le photographe polonais collabore pendant quelque temps. L’épreuve sur papier albuminé, conservée au Musée d’Orsay (PHO 1991 2 22) et signée Nadar et Michel (pour Michal), témoigne des liens entre les deux hommes. L’utilisation (et la retouche) de cette image par Nadar poussera Szweycer à lui faire un procès, dont témoigne un article dans Le Droit: Le Journal des Tribunaux du 5 janvier 1860: «La Septième chambre du Tribunal correctionnel était saisie aujourd’hui d’une plainte en contrefaçon formée par M. Michel Szweyer (sic), photographe, contre M. Tournachon, plus connu dans le monde artistique sous le nom de Nadar. M. Michel Szweyer, photographe polonais et propriétaire d’un portrait photographié du célèbre poète polonais Adam Mickiewicz, décédé depuis quelques années, a fait reproduire ce portrait par M. Tournachon-Nadar. Suivant M. Michel, l’autorisation donnée à M. Nadar était spéciale et limitée à ces deux conditions de ne pas le publier séparément, mais seulement dans la collection des contemporains, éditée par M. Nadar, et en outre, de revêtir des deux signatures: Michel et Nadard (sic), tous les exemplaires vendus.». (source: Le Droit : journal des tribunaux | 1860-01-05 | Gallica (bnf.fr)). Un portrait photographique signé Szweycer et daté 1853 est conservé au musée de la Littérature à Varsovie, un autre à la Bibliothèque nationale polonaise (F.11947). Bibliographie : Leonard Sempolinski, “Michal Szweycer (1809-1871), fotograf Adama Mickiewicza” dans Fotografia, octobre 1962, pp. 235-238. Nous remercions le Cabinet Antoine Romand d’avoir expertisé ce lot. Michał Szweycer, fotografia (papier solny woskowany), portret Adama Mickiewicza, 1835.

Estim. 3 000 - 4 000 EUR