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Stylos, presse-papiers et encriers

Lots recommandés

Japon, époque Edo, style Pictorialiste Coffret à bijoux en pagode, vers 1640-1650 en laque toute face maki-e or et argent sur fond noir, à décor en relief de scènes de chasse en hiver, de joueurs de go et d'un artiste peignant, d'un combat de coq et d'oiseaux volant. De forme rectangulaire, il est flanqué de piliers aux quatre angles. La serrure en façade commande l'ouverture du couvercle aux pans concaves, dont le dessus coulisse pour révéler un compartiment. Fonds d'aventurine nashiji à l'intérieur. L'un des côtés du coffret mobile découvre un tiroir secret. L'intérieur, orné d'enfants aux lanternes, était anciennement foncé d'un miroir. Il repose sur quatre pieds boules. Riche ornementation en métal ciselé et doré. Serrure probablement européenne. Haut. 33,5 Long. 37,5 Larg. 28,5 cm. (manque la clé) Provenance : collection monégasque. Japan, Edo Period, ca. 1640-1660. A pagode-shaped lacquered jewellery box. Gilded metal mounts. Œuvres en rapport : - Coffret aux piliers d'ivoire, 1640-60, Tokyo National Museum, Japon ; - Coffre aux pagodes dans un paysage, The Burgley House Collection (JWA09038), Stamford, Royaume-Uni ; - Coffret à bijoux, Palais Wilanowski, Musée du Roi Jean III, Varsovie, Pologne. Bibliographie : - Stéphane Castelluccio, Le goût pour les laques d'Orient en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Editions Monelle Hayot, 2019, fig 64 pp. 124-126 pour un modèle comparable ayant appartenu à la duchesse de Mazarin ; - Olivier Impey, Christiaan Jörg, Japanese Export Lacquer 1580-1850, Amsterdam, Hotei Publishing, 2005, n° 388a, les 11 exemplaires comparables reproduit pp. 168-171 ; - Meiko Nagashima, "Export Lacquer: Reflection of the West in Black and Gold Makie = Japan Makie , Kyoto National Museum, Kyoto, 2008, un modèle comparable reproduit sous le n° 180, p. 185 et p. 328 . UN PRÉCIEUX COFFRET À BIJOUX, par Aymeric Rouillac avec Hortense Lugand Le goût pour ces coffrets en laque de petite taille et de grande qualité est essentiellement féminin sous l'Ancien Régime. On trouve ainsi au château de Versailles la collection de boîtes en laque du Japon de la Reine Marie-Antoinette, dont aucune n'est toutefois aussi luxueuse que cet exemplaire. Réalisé au Japon dans les années 1640-1650, dans le nouveau style dit Pictorialiste mis en place pour la Compagnie des Indes Orientales Néerlandaise, ce coffret en pagode a probablement été agrémenté en Europe au XVIIIe siècle d'accessoires en cristal, argent ou or pour en faire un nécessaire à écrire, de toilette ou un coffre à bijoux. Le marchand mercier Gersaint en fait la publicité suivante en 1747 : " boëte de forme presque quarré est d'un fond d'ancienne aventurine orné de branchages de relief surdorés. Elle est propre à faire une magnifique cave ou un nécessaire". Madame de Pompadour avait elle-même choisi un "coffre en laque fermant à clé et à trois tiroirs pour serrer ses diamants", acheté 400 livres, chez Lazarre Duvaux en 1754. La marquise possédait au moins trois autres boîtes en laque noir et or semblable à celle-ci pour conserver ses pièces d'or, ou transformées en encrier, comme celle dans la vente de la duchesse de Mazarin en 1781 (Castellucio, 2019, p.123). Avec leurs luxueux décors en relief et leurs précieux piliers dans les angles, ces boîtes sont les plus riches exemplaires qui nous soient parvenus. Elles figurent dans les plus grandes collections, en Europe comme au Japon. Le Cardinal Mazarin conserve une seule paire de ces petits coffres "de verny de la Chine aussy en forme de tombeau l'un dont les collonnes aux encoigneures sont unies dorées et celles de l'autre a balustres doré et noir" (n°837). Si Impey et Jorg ont identifié 11 coffrets en pagode à travers le monde, dérivant de l'exceptionnel "Chiddingston casket" conservé à l'Amolean Museum d'Oxford, ce coffret est le seul dont les paysages soient agrémentés de personnages. Comme sur les quatre grands "coffres de Mazarin", à Londres, Amsterdam, Berlin et Moscou, de truculentes scènes de la vie du Japon ornent les panneaux de cette boîte : des joueurs de Go sont installés dans un jardin sur l’un des côtés pendant qu'un artiste peint de l'autre, des chasseurs à l'arc tirent à l'occasion d'un bat-l'eau sur des daims en façade, des oiseaux volent sur la face arrière et sur les côtés du couvercle tandis que des enfants facétieux montrent du doigt le reflet de sa propriétaire dans le miroir intérieur. La poudre d'or sur fond noir utilisée pour décorer cette laque est ici employée avec de légers reliefs, montrant le haut niveau de maîtrise de l'atelier d'origine. Il faut en effet appliquer la sève de l'arbre urushi en d'innombrables couches successives, en la laissant sécher et en la ponçant à chaque passage, pour arriver à une telle épaisseur de décor, contrairement à la plupart des autres laques arrivés à la même époque du Japon qui restent pl

Estim. 50 000 - 70 000 EUR

18 Amedeo MODIGLIANI (1884-1920) Tête oblongue, circa 1913 Crayon sur papier Signé en bas à gauche 43,8 x 27 cm Cette œuvre est authentifiée par Monsieur Marc Restellini, expert pour l’œuvre d’Amedeo Modigliani et auteur du catalogue raisonné. L’œuvre sera incluse au catalogue raisonné de l’œuvre d’Amedeo Modigliani, actuellement en préparation par Monsieur Marc Restellini. Expositions et bibliographie : Venise, Fondazione Giorgio Cini, « Modigliani e i suoi. J. Hébuterne, A. Hébuterne, G. Dorignac, A. Modigliani », 8 octobre – 24 décembre 2000, n° 62, repr. p. 134. Barcelone, Caixa Gérone, Ségovie, 2002, n° 61, repr. p. 112. Provenance : - Collection Victor Bossuat, jusqu’en 1948, Victor Bossuat, pharmacien installé à Montmartre, a constitué sa collection d’art moderne sur les conseils de ses amis critiques d’art Félix Féneon et Jean Paulhan. (Source : musée de Nevers) - Théodule Bossuat, par legs, reçu du précédent. - Delphine Rousse, don de Théodule Bossuat en 1981 à sa filleule. - W. Bartoszewicz, Suisse, acquis de la précédente en 2001. - Collection particulière, Canada. Documentation : En date du 12/11/2023, un rapport d’expertise de l’Institut Restellini confirmant l’authenticité de cette œuvre sera remis à l’acquéreur. Précisons que ce rapport comporte l’analyse stylistique et technique de l’œuvre, la datation du papier, des comparatifs, des recherches documentaires et des études de provenance. Translation to English is available upon request.

Estim. 80 000 - 120 000 EUR

PAIRE D’EPAULETTES DE MARECHAL DE FRANCE DU MARECHAL OUDINOT, DUC DE REGGIO. Pattelette recouverte de drap rouge, avec boutonnière, richement brodé d’un décor de chevron et d’une bordure à dent de loup en cannetille, torsades et paillettes d’argent doré. Corps à décor d’un écu canetille, torsades et lamé d’argent doré, orné de cinq étoiles en paillettes dorées et d’un motif en argent émaillé (éclats) aux bâtons entrecroisés noués par un ruban écarlate. Tournante à double rangées de grosses franges en « corde en puit » . Doublure en drap blanc, matelassé sous le corps, portant l’étiquette en papier du fabricant « n°32 Palais-Royal POUPARD-DELAUNAY Tient Magasin de chapellerie et dorure » Le motif aux bâtons entrecroisés, d’époque Restauration, a été modifié sous la Monarchie de Juillet. Les fleurs de lys ont été recouvertes de motifs d’étoiles (en vigueur sous la Monarchie de Juillet pour les bâtons de maréchaux) et les extrémités fleurdelisées recouvertes de sphères. Longueur : 14 cm. Largeur 11 cm. Hauteur : 7 cm. A.B.E. (Oxydation de la broderie, usures de service). Époque Restauration modifié Monarchie de Juillet. Provenance : -Souvenirs du Maréchal Oudinot, Hôtel Drouot (Piasa), vente du 4 décembre 2006, n°124. Historique : La célèbre maison Poupard Delaunay, qui fournira notamment les chapeaux de l’Empereur Napoléon Ier ainsi que la Garde impériale, naît sous cette dénomination en 1811, à l’emplacement que Poupard tenait depuis le Consulat : « Au temple du Gout » au n°32 des galeries du Palais Royal. La Maison est référencée sous la Restauration en 1816. Parallèlement, on retrouve la maison de broderie « Hébert, Poupard Jarre » sous l’Empire et la Restauration. La doublure rouge des épaulettes renvoie probablement à la fonction de commandant en chef de la Garde nationale parisienne d’Oudinot durant la Restauration. Œuvre en rapport : - Collections du Maréchal Oudinot au château de Malicorne, Vente Artcurial, le 13 juin 2017, n°118, Paire d’épaulettes du Maréchal Oudinot. D’un modèle très proche du nôtre.

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

LE MARECHAL MAGNAN Nécessaire de voyage de forme en ogive, à dix pans, recouvert de fin galuchat, doublé à l’intérieur de soie et de velours violet. Ouvert, il présente sur deux niveaux : Une timbale armoriée aux armes du Maréchal en argent, une cuillère, une fourchette, deux couteaux, une petite cuillère, une salière poivrière, un canif à flasques en nacre à deux lames, un porte mines. L’ensemble en argent poinçonné. Fermeture à clé. Poinçon tête de minerve 1, poinçon d’orfèvre « CT » à la plume. Longueur : 25 cm x 11 cm. B.E. Epoque Second Empire. (Coffret accidenté, faussé, ne ferme pas). Bernard Pierre Magnan (1791-1865) Soldat en 1809, sergent en 1810, sous-lieutenant en 1811, capitaine en 1813, il combattit de 1810 à 1813 en Espagne et au Portugal. Passé en 1814 dans les tirailleurs de la Garde impériale, il participa à la campagne de France et fut blessé à la bataille de Craonne (6 et 7 mars 1814, pres de Laon : victoire de Napoléon Ier sur Blücher). Il fut présent à Waterloo. Chef de bataillon en 1817, lieutenant-colonel en 1822, il participa à l'expédition d'Espagne de 1823. Colonel en 1827, il participa à l'expédition d'Alger en 1830. Il fut fait maréchal de camp en 1835 et promu général de division en 1845. Il servit en Algérie en 1846. Il combattit les insurrections de juin 1848 à Paris et de juin 1849 à Lyon. Il participa au coup d'État de Napoléon III le 2 décembre 1851. Il fut fait maréchal en 1852.

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

Olivier O. OLIVIER (1931-2011) (Pierre-Marie OLIVIER, dit). Il est souhaitable que sa reproduction en captivité rende la survivance de cette belle espèce (extrait du guide général du jardins des plantes 1968) / 1982-1988. Fusain sur papier. Signé en bas à droite et dédicacé à Jacques Vallet en bas à gauche. 35 × 27 cm (à vue). Sous marie-louise. Non examiné hors du cadre. BIBLIOGRAPHIE : - Le Fou parle n°double [21 +22], reproduit p. 20. - GARNIER (Philippe). OLIVIER (Sarah). OLIVIER (Olivier O.). Olivier O.Olivier Peintures. Paris, Les cahiers dessinés, 2019, huile sur toile re-produite p. 204. - Olivier O. Olivier. Peintures et dessins. Préface de André Ruellan. Paris, Berggruen & Cie, 1990, huile sur toile reproduite. On joint du même artiste : - [COLLECTIF] Peintures. Paris, Les Cahiers Dessinés, 2019. In-4 br. - Notre monde ou presque. Paris, Buchet Chastel 2005. In-4 br. Envoi Autographe Signé de l'auteur et de Dominique Noguez (auteur de la préface). - OLIVIER O. OLIVIER. Istambul, Tesvikiye Sanat Galerisi 2000. In-4 br. Plaquette d'exposition avec un Envoi Autographe Signé de l'artiste enrichi d'un dessin à l'encre bleue. - Tours et détours. Paris, Galerie Les Yeux Fertiles 2011. In-4 br. Plaquette d'exposition - Presque notre monde. Pékin, Musée de l'Institut Central des Beaux Arts 1999. In-8 br. Catalogue d'exposition bilingue (français et chinois). - Peintures et dessins. Préface de André Ruellan. Paris, Berggruen & Cie, 1990, In-8 br. - Paris-Rome. Paris, Ed. Jannink 1993. In-8 br. sous chemise éd. Ex. 129/218 contenant une lithographie originale d'une chauve-souris signée et justifiée 129/218. Envoi Autographe Signé de l'artiste enrichi d'un dessin à la mine de plomb. On joint un deuxième ex. ordinaire et en l'état. - Le retour de l'éléphant prodigue. S.l., Au crayon qui tue 2004. In-8 br. Ex. 79/111. Envoi Autographe Signé de l'artiste. - Aventures sur le lac. S.l., Au crayon qui tue 2004. In-8 br. Ex. 67/133 sur Boufant. Envoi Autographe Signé de l'artiste. Couv. bleue un peu frottée. - ARRABAL. Le peintre et l'Aborigène suivi de Arènes gelées de Olivier O. Olivier. Creil, Bernard Dumerchez 1998. In-8 br. Envoi Autographe Signé de l'artiste et enrichi d'un dessin de tauromachie en hiver aux crayons et mine de plomb. Légère salissure sur la première de couverture. - SCUTENAIRE (Louis). La cinquième saison. Bruxelles, La Pierre d'Alun s.d. In-8 en ff. sous chemise éd. Ex. de presse sans la lithographie originale de Olivier.

Estim. 100 - 150 EUR