Composition de Jean-Paul Riopelle
jeudi 23 novembre 2017
Jean-Marc Delvaux
Jeudi 23 novembre, la maison Jean-Marc Delvaux proposera une toile importante de Jean-Paul RIOPELLE (1923-2002) lors de la vente d'art du XXe siècle et de design.
Composition, une huile sur toile signée et datée 1964, est estimée 80 000 / 120 000 €..
Le peintre québécois fait ses armes dès 1933 aux côtés d’Henri Bisson, qui lui enseigne les bases académiques de l’art. Il l’initie notamment aux paysages et aux natures mortes, l’aidant à développer une technique exemplaire.
En 1945, Riopelle devient l’élève de Paul-Émile Borduas, artiste à la pointe de l’Avant-garde et du Surréalisme dont il retiendra l’abstraction présente dans les œuvres. Devenant membre du mouvement artistique des Automatistes, il est l’un des signataires du manifeste « Refus global ». En 1949, le peintre aux multiples facettes s’installe à Paris, fréquente les surréalistes et débute sa période des « grandes mosaïques » qui feront sa renommée à Paris et en Amérique. Il s’agit de tableaux peints à la spatule, composés d’éléments multicolores juxtaposés, tels que l’œuvre présentée ici.
Riopelle est considéré comme étant l’un des plus grands artistes du Canada, reconnu pour son immense créativité, usant de techniques variées telles que la bombe aérosol, les pastels, le fusain ou les collages de papiers découpés. Il avait la faculté de se renouveler constamment, réinventant ses pratiques artistiques, s’essayant par exemple à l’empâtement de couches de matière, aux projections de filaments de peinture, à l’application au couteau.
« Mes tableaux sont faciles à reconnaître. On croit voir des draps de lit sur lesquels un peintre en bâtiment aurait essuyé ses pinceaux »
Jean-Paul RIOPELLE, 1951.
Jeudi 23 novembre, la maison Jean-Marc Delvaux proposera une toile importante de Jean-Paul RIOPELLE (1923-2002) lors de la vente d'art du XXe siècle et de design.
Composition, une huile sur toile signée et datée 1964, est estimée 80 000 / 120 000 €..
Le peintre québécois fait ses armes dès 1933 aux côtés d’Henri Bisson, qui lui enseigne les bases académiques de l’art. Il l’initie notamment aux paysages et aux natures mortes, l’aidant à développer une technique exemplaire.
En 1945, Riopelle devient l’élève de Paul-Émile Borduas, artiste à la pointe de l’Avant-garde et du Surréalisme dont il retiendra l’abstraction présente dans les œuvres. Devenant membre du mouvement artistique des Automatistes, il est l’un des signataires du manifeste « Refus global ». En 1949, le peintre aux multiples facettes s’installe à Paris, fréquente les surréalistes et débute sa période des « grandes mosaïques » qui feront sa renommée à Paris et en Amérique. Il s’agit de tableaux peints à la spatule, composés d’éléments multicolores juxtaposés, tels que l’œuvre présentée ici.
Riopelle est considéré comme étant l’un des plus grands artistes du Canada, reconnu pour son immense créativité, usant de techniques variées telles que la bombe aérosol, les pastels, le fusain ou les collages de papiers découpés. Il avait la faculté de se renouveler constamment, réinventant ses pratiques artistiques, s’essayant par exemple à l’empâtement de couches de matière, aux projections de filaments de peinture, à l’application au couteau.
« Mes tableaux sont faciles à reconnaître. On croit voir des draps de lit sur lesquels un peintre en bâtiment aurait essuyé ses pinceaux »
Jean-Paul RIOPELLE, 1951.
Vente aux enchères publique - Hôtel Drouot - Salle 16
Jeudi 23 novembre - 19h15
Exposition publique - Hôtel Drouot - Salle 16
Jeudi 23 novembre - 11h / 18h
Jeudi 23 novembre - 19h15
Exposition publique - Hôtel Drouot - Salle 16
Jeudi 23 novembre - 11h / 18h