Plus d'un million d'euros pour l'art abstrait et contemporain
dimanche 25 mars 2018
DIGARD AUCTION
Dimanche 25 mars, la maison DIGARD AUCTION proposait une vente d’art abstrait et contemporain.
À 240 500 € (frais inclus), la plus haute enchère de la vente a été remportée par la Plaque Tesconi de César (1921-1998). L’œuvre est réalisée en fer soudé, en 1958, et signée sur la base. Après avoir été acquise par plusieurs galeries américaines (Saidenberg Gallery, New-York ; Robert Mayer, USA), elle est présentée par la galerie Claude Bernard à Paris puis entre successivement dans trois collections particulières, dont celle d’André Schoeller. (Lot n° 73)
« Au début je faisais des nus. Ces nus étaient la mémoire que j’avais après dix ans d’académie. À force d’en avoir dessiné et modelé et d’en avoir vu dans les musées, mon imagination ne fonctionnait qu’avec le nu. Après elle a commencé à fonctionner avec le matériau. Quoi faire avec ce carré de métal ? Au lieu que je décide de faire un nu avec, c’est le carré qui décidait de l’œuvre. C’est comme ça qu’avec ce carré j’ai fait des grandes œuvres carrées. Je pensais à travers le matériau. » César
Deux œuvres ont également attiré l’attention des enchérisseurs. Une huile sur toile de Jean-Paul RIOPELLE (1923-2002), intitulée Repaire, est partie pour 234 000 € (frais inclus ; lot n° 31) et Bright Ring Drawing, peinte à la gouache et à l’aquarelle sur papier en 1962 par Sam FRANCIS (1923-1994), a trouvé preneur pour 110 500 € (frais inclus ; lot n° 74).
Puis, J’ai mal aux jambes, une huile sur toile de Gérard SCHLOSSER (né en 1931), a été adjugée 91 000 € (frais inclus ; lot n° 71). Acquis au Salon de Mai en 1971, le tableau entre alors dans une collection particulière et y est conservé jusqu’à cette vente. Il sera reproduit dans le catalogue raisonné de l’œuvre de l’artiste en préparation par Pearl Huart-Cholley. « J’ai mal aux jambes, de 1971, fait partie de la série des bistrots. C’est le réalisme quotidien autour de toute cette ambiance des bistrots, les tables en formica rouge, le comptoir, les serveuses, l’attente des rendez-vous, les rencontres… J’ai mal aux jambes pourrait-être le pendant ou la suite du tableau Il n’y a pas beaucoup de monde aujourd’hui, 1970. ». Propos de l’artiste recueillis par Pearl Huart-Cholley. Pour rappel, cette dernière toile a été vendue par DIGARD AUCTION à Drouot en octobre 2017 et marqué un record mondial pour une œuvre de l'artiste vendue aux enchères.
Dimanche 25 mars, la maison DIGARD AUCTION proposait une vente d’art abstrait et contemporain.
À 240 500 € (frais inclus), la plus haute enchère de la vente a été remportée par la Plaque Tesconi de César (1921-1998). L’œuvre est réalisée en fer soudé, en 1958, et signée sur la base. Après avoir été acquise par plusieurs galeries américaines (Saidenberg Gallery, New-York ; Robert Mayer, USA), elle est présentée par la galerie Claude Bernard à Paris puis entre successivement dans trois collections particulières, dont celle d’André Schoeller. (Lot n° 73)
« Au début je faisais des nus. Ces nus étaient la mémoire que j’avais après dix ans d’académie. À force d’en avoir dessiné et modelé et d’en avoir vu dans les musées, mon imagination ne fonctionnait qu’avec le nu. Après elle a commencé à fonctionner avec le matériau. Quoi faire avec ce carré de métal ? Au lieu que je décide de faire un nu avec, c’est le carré qui décidait de l’œuvre. C’est comme ça qu’avec ce carré j’ai fait des grandes œuvres carrées. Je pensais à travers le matériau. » César
Deux œuvres ont également attiré l’attention des enchérisseurs. Une huile sur toile de Jean-Paul RIOPELLE (1923-2002), intitulée Repaire, est partie pour 234 000 € (frais inclus ; lot n° 31) et Bright Ring Drawing, peinte à la gouache et à l’aquarelle sur papier en 1962 par Sam FRANCIS (1923-1994), a trouvé preneur pour 110 500 € (frais inclus ; lot n° 74).
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| Jean-Paul RIOPELLE, Repaire Prix réalisé : 234 000 € | Sam FRANCIS, Bright Ring Drawing Prix réalisé : 110 500 € |
Puis, J’ai mal aux jambes, une huile sur toile de Gérard SCHLOSSER (né en 1931), a été adjugée 91 000 € (frais inclus ; lot n° 71). Acquis au Salon de Mai en 1971, le tableau entre alors dans une collection particulière et y est conservé jusqu’à cette vente. Il sera reproduit dans le catalogue raisonné de l’œuvre de l’artiste en préparation par Pearl Huart-Cholley. « J’ai mal aux jambes, de 1971, fait partie de la série des bistrots. C’est le réalisme quotidien autour de toute cette ambiance des bistrots, les tables en formica rouge, le comptoir, les serveuses, l’attente des rendez-vous, les rencontres… J’ai mal aux jambes pourrait-être le pendant ou la suite du tableau Il n’y a pas beaucoup de monde aujourd’hui, 1970. ». Propos de l’artiste recueillis par Pearl Huart-Cholley. Pour rappel, cette dernière toile a été vendue par DIGARD AUCTION à Drouot en octobre 2017 et marqué un record mondial pour une œuvre de l'artiste vendue aux enchères.
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| Gérard SCHLOSSER, J'ai mal aux jambes Prix réalisé : 91 000 € |
Cette vente s'inscrit dans la Semaine du Dessin à Drouot. Pour une vision globale des résultats :
