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Armes, militaria, souvenirs historiques

« Armes, chasse et militaria » est le secteur martial du marché de Drouot : la spécialité des ventes aux enchères en ligne où l’on pratique l’art de la guerre.
Tout commence avec l’achat de petits soldats de plomb, avant de passer aux armes de collection : armes blanches (baïonnette, sabre, dague…) et armes à feu (fusil, pistolet, canon…) accompagnées de l’équipement militaire, casque, uniforme….
Médailles et insignes, drapeaux et trophées viennent aussi rappeler les faits d’armes de hauts dignitaires et militaires, tout comme les souvenirs historiques qui s’y rapportent. Cet ensemble disparate de reliques ayant appartenu à des personnages célèbres - généraux, chefs d'Etat, personnalités aristocratiques- peut aller d’une mèche de cheveux de Napoléon à une paire de souliers en soie de Marie-Antoinette vendue à l’Hotel DrouotL’hôtel des ventes Drouot. On se souvient que la malheureuse eut la tête tranchée par une guillotine, objet qu’il arrive de trouver dans cette catégorie d’enchères. Aux armes, etc.
Ajoutons que ces ventes live et ventes online « Armes, chasse et militaria » proposent aussi portraits, habits et armes de chasse (fusil, carabine) et de tir sportif (pistolet, révolver).
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne d’armes à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

Fusil à silex de belle facture, avec crosse de chasse attachée, représentant la couronne des princes de Schwarzenberg, par Leopold Becher de Carlsbad, circa 1740. Le canon burnisé est légèrement resserré au centre, avec une rayure à sept gorges de calibre 15 mm. Deux crochets sur le côté droit pour attacher le crochet de chasse. Points de mire à double action, la lunette arrière pliable avec décoration en relief. La signature "LEOPOLD BECHER" incrustée en or sur le haut du canon, derrière laquelle se trouvent deux pseudo-marques de style espagnol incrustées de laiton doré (Stöckel nos. 5757 et 5758). La racine du canon, la tige et le museau sont décorés de bandes déroulantes et de trèfles incrustés d'or. Le verrou en silex est orné de motifs ciselés sur fond doré. Représentation d'un chasseur avec un chien et une canne à pommeau. Gâchette à simple détente. La crosse pleine exquisément sculptée en noyer, la garde avec quelques trous de vers éparpillés. Armoiries de la famille Schwarzenberg gravées en laiton avec décorations en relief lavis. Boîte à patch avec un ressort et un couvercle coulissant. La roulette en bois remplacée avec pointe en laiton. Longueur 103 cm. Comprend également le porte-chasse amovible associé, la lame à une seule pointe avec des fulminations sur les deux côtés. Monture en laiton, la plaque de garde avec l'écusson des princes de Schwarzenberg en relief. Poignée de crosse, deux boucles de montage avec un mécanisme de verrouillage bleu à l'arrière. Scabbard en cuir noir avec montures en laiton gravées. Longueur 69 cm. Leopold Becher est documenté comme armurier à Carlsbad de 1725 à 1750 environ. Il a travaillé pour les princes de Lobkowitz, entre autres. Condition : I - II

Aucune estimation

Meissen Königliche Porzellanmanufaktur - Grande carpe avec son petit Porcelaine, décor sur glaçure en polychromie limitée. Représentation en pied d'un carlin femelle assis, la patte levée, avec le chiot en dessous. Les deux animaux sont finement décorés d'une fourrure naturaliste. Marque bleue des épées sur le côté, fond non émaillé. Déchirures de cuisson rebouchées, la patte levée rajoutée, les oreilles, quelques griffes et le bout de la queue restaurés. H 22,3 cm. Meissen, le modèle de Johann Joachim Kaendler, janvier 1741, le façonnage contemporain. Les nombreux modèles de figurines de vadrouille de Meissen s'expliquent par la nouvelle popularité de "l'ordre de la vadrouille" à la cour de Saxe. Sur ce sujet, nous recommandons toujours la lecture de l'article d'Erich Köllmann dans Keramos 50/70, qui y évoque la seule publication connue sur l'ordre fondé par le prince électeur Clemens August de Cologne ainsi que sa cause : Le livre "L'ordre des Francs-Macons trahi et le Secret des Mopses relevé" de l'abbé Gabriel Louis Calabre Perau (1700 - 1767), paru en 1745 à Amsterdam. La même année, le livre fut déjà traduit et publié sous le titre "Der verrathene Orden der Freymäurer, Und das offenbarte Geheimniß der Mopsgesellschaft" et à Leipzig par Arkstée et Merkus. Le rite d'admission solennel mais amusant de l'Ordre, qui devait singer celui des francs-maçons, y est décrit de manière particulièrement détaillée. Dans l'ensemble, le livre se comprend probablement plutôt comme une incitation à un jeu de société critique, auquel la malédiction et l'excommunication des francs-maçons français par le pape Clément XII en 1738 donnèrent lieu. Les femmes étaient également admises dans le nouvel ordre, l'une d'entre elles, en tant que Grande Vadrouille, occupant le poste de maître de loge avec le Grand Vadrouilleur. Le statut du mop en tant qu'animal de cour était établi - et perdure encore aujourd'hui pour les collectionneurs de sculptures en porcelaine et les détenteurs d'animaux vivants : "Une vie sans mop est possible, mais inutile" (Vicco von Bülow). Littérature Cf. Rückert, Meissener Porzellan 1710 - 1810, Munich 1966, n° 1094. Cf. Pietsch, Die figurürliche Meißener Porzellanplastik von Gottlieb Kirchner und Johann Joachim Kaendler, Munich 2006, cat. n° 299 (SKD Inv.Nr. P.E.577). Cf. Dumortier/Habets (éd.), The T&T Collection. Porcelain Pugs. A Passion, Bruxelles 2019, n° 6 et suiv.

Estim. 8 000 - 10 000 EUR