Bijoux

Sertis dans des bagues, boucles d’oreilles, bracelets, colliers, pendentifs, broches ou épingles, l’éclat de ces gemmes se révèle dans les ventes aux enchères en ligne de bijoux et pierres précieuses.
Tiffany’s, Cartier, Boucheron, Dior, Chaumet, Van Cleef & Arpels, Harry Winston ! … ces marques de luxe font rêver et “Diamonds are a girl’s best Friend” (Les diamants sont les meilleurs amis d’une femme) comme chantait Marylin Monroe. Emeraudes, saphirs et rubis le sont aussi.
Si les diamants sont éternels, colliers de perles et sautoirs s’offrent aujourd’hui dans ces ventes Live et ventes online lors d’enchères luxe de Bijoux & Pierres précieuses, et tout particulièrement les perles fines de plus en plus rares, qu’il s’agisse de créations de joailliers ou de bijoux vintage.
Ces billes nacrées aux irisations crémeuses et rosées le disputent aux pierres fines : améthystes pourpres, aigues-marines bleu lagon, grenats couleur rouge sang, pierre de lune azurées et opales iridescentes. Mais sur Drouot.com les ventes aux enchères de joaillerie ne font pas seulement le bonheur des dames. Allure et parure se conjuguent aussi au masculin, notamment avec d’élégants boutons de manchette. Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne de bijoux à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

LACLOCHE, Paris. Vers 1950. Bague en platine 950 ‰ ornée en son centre d'un rare diamant naturel de taille anglaise pesant 13,44 cts en serti doubles griffes. Non signée, poinçon d'Helluin-Mattlinger. Petites égrisures sur le rondiste facetté et poli et certaines arêtes. Poids brut : 8,7 g ; TDD : 55. Rapport gemmologique du laboratoire français de Gemmologie n°409056 précisant : - Couleur : I ; pureté : VS1 ; Fluo : aucune ; type : 1a ; masse : 13,44 cts. Expert : Emeric BUFFETAUD Lot visible uniquement sur rendez-vous vendredi 10 et lundi 13 mai 2024. Un dépôt de garantie sera demandé pour enchérir sur ce lot, veuillez prendre contact avec l'étude : 06 30 19 52 55 / contact@pba-auctions.com Les enchères Live seront fermées pour ce lot. Bien que nous ne puissions pas avoir de certitudes sur l'époque de la taille de ce diamant, les preuves à apporter seraient en effet peu nombreuses (traces de taille d'un matériel ancien mal équilibré), cette magnifique pierre nous apporte quelque chose sur l'évolution de la taille du diamant. Il existe en effet une petite publication reliée, sous la forme d'un traité sur les diamants, en plusieurs éditions, prenons celle de 1753, par David Jeffries, un Anglais, tailleur et marchand de diamants. Il a lui-même traduit en français ce traité (la France était alors le pays le plus riche du monde...) Dans la nature, il n'y a ni hasard, ni vide : Jeffries dédie donc son traité au Prince de Condé et, bien sûr, à son magnifique diamant rose, toujours à Chantilly, acquis et offert par Louis XIII pour les services rendus par le Grand Condé pendant la guerre de trente ans. Ce qui est intéressant dans cet ouvrage, c'est qu'il explique que la première taille brillant dite "brillant quarrée" arrive à la fin du XVII ème siècle, soit un bon siècle avant la création de la Manufacture Royale de taille de diamants aux quinze-vingts à Paris par Louis XVI, révélée par la thèse de Bleue-Marine Massard il y a quelques années ; Jeffries expose qu'en fait, on taille surtout des roses, des naïves, des portraits et toute opportunité permettant de conserver le maximum de la masse du diamant brut de base dont les formes d'origine sont multiples, suivant la catégorie du gisement (primaire, secondaire etc...) A l'époque, c'est une véritable obsession : on part d'un diamant brut, par exemple deux pyramides soudées par la base : un octaèdre avec une masse de départ. Ce qu'on veut alors, c'est le tailler en perdant le moins de poids possible ; on gagne du temps en taillant moins, on en casse moins aussi et, in fine, on en fait commerce. Pour les petites pierres et les roses, on compte sur le travail du "jouaillier", qui sertit à fond (cf les bijoux Moghols de l'époque), qui pose des paillons d'argent etc... Mais vers 1670, Tavernier comprend qu'il faut "brillanter" les diamants pour en améliorer les feux, c'est-à-dire ajouter géométriquement de petites facettes triangulaires inclinées avec un angle précis autour de la table ; à l'époque, nos 4C d'aujourd'hui se résument à la transparence et à la pureté de la matière. On parle alors d'eau : regarder un diamant taillé se compare à la vue d'une petite rivière de source. Avec une échelle (1ere eau, 2eme eau etc...), à laquelle on ajoute éventuellement la beauté de la teinte : "Ils doivent ressembler à une goutte d'eau de roche parfaitement claire..." On conserve donc la ceinture de l'octaèdre de départ (quand il s'agit d'un octaèdre), qu'on polit et on "brillante" la table après clivage, ainsi que la culasse, pour façonner ce qu'on appelle alors le "brillant quarré". Pour nous aujourd'hui, ce brillant quarré, c'est une taille anglaise, le fameux "coussinet anglais", la première "taille brillant" régulière, celle du Régent, rapporté en 1698. Le diamant que nous présentons aujourd'hui est un exemple de cette taille. En regardant attentivement les photographies de face, on peut voir d'évidentes "usures" des arêtes de table, comme un témoignage d'une certaine ancienneté du dernier passage de cette pierre sur un plateau.

Estim. 200 000 - 300 000 EUR

CZAPEK & Cie, Genève Demi-Chronomètre Milieu XIXe siècle Montre de présent en or émaillé à l'effigie du Prince Napoléon-Jérôme avec double quantième et chronographe dit diablotine Boîtier rond à charnière, dos émaillé sur un entourage de strass, au centre, un médaillon,émail en grisaille représentant le prince Jérôme Napoléon, la cuvette en or, signée « Czapek & Cie à Genève Place Vendôme 25 Paris ». Cadran émaillé blanc, chiffres romains, heures et minutes excentrées à 9h, compteur des heures à 12h, indication des jours de la semaine et de la date sur deux cadrans auxiliaires à 12h et 3h, une aiguille de chronographe au centre avec minuterie chemin de fer, les secondes auxiliaires à 6h avec cette fonction graduée de 1 à 5 dite « diablotine ». Mouvement mécanique avec remontage à clef, de type demi-chronomètre pour la précision de la marche, différentiel avec double train d'engrenage, deux barillets, balancier spiral compensé, échappement à ancre, une raquette de réglage avance / retard. Diam. : 58 mm Poids brut : 98,4 g. Écrin en maroquin rouge, monogrammé « N » et surmonté d'une couronne impériale, signé à l'intérieur « Czapek & Cie Genève Horlogers de L.L.A.A.L.L le prince Napoléon et la princesse Clotilde 25 Place Vendôme Paris ». Provenance : Transmise par succession depuis le XIXe siècle. UNE MONTRE IMPÉRIALE Le prince Napoléon-Jérôme est né le 9 septembre 1822 à Trieste et meurt le 17 mars 1891 à Rome. Fils de Jérôme Bonaparte et cousin germain de l'empereur Napoléon III, il est une personnalité politique et militaire du Second Empire. Il est alors connu sous le nom de « prince Napoléon » et est familièrement surnommé « Plon-Plon ». Au dos de notre montre, une miniature émaillée en grisaille de fabrication genevoise représente le prince Napoléon. L'écrin mentionnant la princesse Clothilde, dont le mariage avec le prince remonte à 1859, nous pouvons en déduire une datation entre 1859 et la fin du second Empire en 1870. LA DIABLOTINE : UNE COMPLICATION RARE Notre montre est sans doute l'une des plus belles découvertes de ces dernières années dans le domaine des montres à complication de la maison Czapek, compte tenu de l'ajout et de la complexité de la Diablotine dans son mécanisme de chronographe. La diablotine que l'on appelle également la seconde foudroyante indique en effet une graduation au 1/5 de seconde. On note également la présence d'un double quantième, pour la date et les jours de la semaine. A ce jour, une seule montre similaire est connue dans les annales des enchères. Antiquorum, 1991, Hong Kong, lot 285. Outre la diablotine, notre montre possède un autre élément rare pour une pièce de cette époque. Il s'agit d'une miniature émaillée en grisaille. La collection du Patek Philippe Museum, conserve des montres émaillées similaires de la même époque. La dernière à être passée en vente provenait en ligne directe de la famille du prince Napoléon : Napoléon, Plon-Plon (1822-1891) ; prince Victor Napoléon (1862-1926) ; prince Louis Napoléon (1914-1997). Sotheby's, Londres, 4 juillet 2018, lot 69. CZAPEK & PATEK Czapek est certainement l'un des horlogers le plus doués de sa génération. Il fût entre autres le premier associé de Antoine Norbert de Patek. Ces deux émigrés polonais, réfugiés à Genève depuis 1836, fondent en 1839 une manufacture qui prend le nom de « Patek Czapek & Cie. » Au terme de six années de travail en commun, pendant lesquelles ils créeront des garde-temps d'exception, cette entreprise deviendra la fameuse maison « Patek Philippe ». PLACE VENDÔME La ville de Paris joue un rôle important dans le domaine de l'horlogerie. C'est ici qu'en 1844, Patek va rencontrer Philippe. En effet, le brillant horloger Adrien Philippe présente lors de l'exposition nationale du Champ-de-Mars son innovation et brevet sur la couronne de remontoir. Cette création décidera du destin de la maison « Patek Philippe » C'est également à cette époque que la maison Czapek s'établit à Paris au N°25 de la Place Vendôme. L'ÉMAIL PHOTOGRAPHIQUE : UN PROCÉDÉ NOVATEUR Outre les complications rares, les horlogers du XIXe siècle cherchent à intégrer à ces objets de luxe de poche les inventions les plus novatrices des arts industriels, et notamment de la photographie, alors en plein essor. Le célèbre photographe Disdéri, relate dans « L'art de la photographie ,1862 », un procédé mis au point par Lafon de Camarsac vers 1855 : « la vitrification de l'image photographique », notamment sur émail. Le principe est celui de l'inclusion de matières colorantes inaltérables dans une couche photogénique adhésive. Ce procédé permet ainsi de transformer des « dessins héliographiques en peintures indélébiles ». Les bijoutiers et horlogers intègrent rapidement ces photographies inaltérables à leurs créations de montres pendentifs et bracelets, en

Estim. 20 000 - 40 000 EUR

Une tête en marbre archaïque, mid-6th century B.C. Tête en marbre archaïque de grande qualité, servant de support à un élément architectural orienté verticalement, probablement issu de la sima d'un temple archaïque, semblable à la tête de bélier du telesterion de Peisistratos à Euleusis, modelée sur une gargouille sans sa fonction réelle. La moitié arrière et le dos droit sont grossièrement ciselés sur toute la surface (secondaire à l'époque moderne). La moitié avant est travaillée avec précision et de grande qualité, la surface est finement polie. Au-dessus de la tête, en arc de cercle, quatre lignes de courbes se terminent devant les oreilles. Derrière la tête travaillée en douceur, elles sont décalées vers l'arrière. En dessous des oreilles, deux lignes de courbes descendent le long de l'arrière des joues. Derrière eux, les côtés se déroulent en douceur, sans être arrêtés. Les sourcils et les paupières sont finement travaillés. Les lèvres, tirées légèrement vers le haut pour former un sourire, ouvrent une fente et exposent les extrémités des dents supérieures et inférieures (comme dans la tête d'une Gorgone, avec un caractère apotropaïque ?). La tête est inclinée obliquement vers l'avant pour une vue en contre-plongée. Abrasions plus prononcées sur les sourcils, la patte droite et le bout du nez, sinon minimes dans des endroits isolés. Dans l'ensemble, une sculpture archaïque très bien conservée, d'un grand art et d'un grand charisme. Elle est livrée avec une base moderne en plexiglas et une broche en acier. Sur le dessous de la sculpture, une douille pour la broche en acier. Dimensions sans base : longueur env. 25 cm, largeur env. 19 cm, hauteur env. 22 cm. Provenance : From an Austrian private collection, acquired from another Austrian private collection seven years ago. Condition : I - II

Aucune estimation

Une statue d'Aphrodite néoclassique modelée sur l'Aphrodite de type "Fréjus", circa 1800 - early 19th century Torse en marbre plus petit que la taille réelle d'une Aphrodite du type Fréjus. Ce modèle de grande classe (vers 420 B.C.) est considéré comme une création de Callimaque. Il existe de nombreuses copies de ce type d'époque romaine, de différents degrés de finesse (y compris des objets de Pergame et de Délos, ainsi que des exemples au musée de Naples et au musée du Louvre). La jambe gauche de soutien et la jambe droite libre, qui est placée sur le côté, sont caractéristiques. La figure est vêtue d'un chiton nu qui s'est détaché de l'épaule gauche, exposant le sein gauche. La tête était auparavant tournée vers le côté de la jambe de soutien. La main droite levée tire le manteau qui est drapé sur le dos au-dessus de l'épaule droite, qui tombe sur le côté au-dessus du bras gauche plié. Le bras gauche est en avant. Les pieds sont cassés juste au-dessus des tabourets. La main gauche avec l'avant-bras et le bras droit sont manquants, ainsi que la tête. Probablement créé délibérément comme un torse. Surface soigneusement nettoyée. Récemment monté sur une base en pierre noire avec une broche en acier lourd, qui ne correspond pas parfaitement à l'axe de la statue et qui penche légèrement vers la droite. Exemplaire de très haute qualité d'une œuvre d'art de grande classe, qui a inspiré de nombreux travaux de sculpture ancienne et d'arts mineurs. Hauteur env. 90 cm (avec base 108 cm), largeur env. 44 cm, profondeur env. 30 cm. Provenance : De la collection du Dr. H. Lanz, Munich. Acquis dans les années 1980 auprès d'une collection privée française à Antibes. Condition : II -

Aucune estimation