DROUOT
mardi 30 avr. à : 14:00 (CEST)

COLLECTIONS CLASSIQUES I - ESTAMPES - TABLEAUX ANCIENS - INSTRUMENTS DE MUSIQUE - ART D'ASIE - COLLECTION DE JEUX D'ECHEC - MOBILIER & OBJETS D'ART - CHASSE & MILITARIA - TAPIS & TAPISSERIES

Oger - Blanchet - 01 42 46 96 95 - Email CVV

Salle 1-7 - Hôtel Drouot - 9, rue Drouot 75009 Paris, France
Exposition des lots
lundi 29 avril - 11:00/18:00, Salle 1-7 - Hôtel Drouot
lundi 29 avril - 11:00/12:00, Salle 1-7 - Hôtel Drouot
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Lot 27 - Pieter BOEL (Anvers 1622 - Paris 1674) Nature morte aux trophées de chasse Toile. 155 x 203 cm Monogrammé en bas à droite PB. Provenance : - Vente anonyme, Sotheby's Monaco, 2 décembre 1994, n°17, reproduit ; - Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot (Mes Neret-Minet et Tessier), 19 juin 2009, n°6, reproduit. Le tableau évoque une harmonie naturelle avec la présence de plusieurs grives musiciennes, des mésanges charbonnières, des bécasses, une chouette effraie, un faisan vénéré, un colvert en mue, une canne siffleuse, deux lapins, deux lièvres, des perdreaux rouges et gris et un chien barbet. Jean-Siméon Chardin est également un fervent admirateur du chien barbet, qu'il représente dans son tableau anciennement dans la collection Roberto Polo (voir P. Rosenberg, Tout l'oeuvre peint de Chardin, Paris, 1983, n°49, reproduit). Il dresse ici le portrait d'un animal duquel semble émaner une loyauté profonde ainsi qu'une vitalité tranquille, et en fait le sujet principal du tableau. Connu pour ses « retours de chasse », Pieter Boel est l'un des artistes les plus réputés dans la peinture animalière du XVIIe siècle. Il dessine directement d'après des animaux vivants dans un cadre naturel, ce qui lui permet de reproduire la vivacité des textures. D'abord formé auprès de son père, lui-même graveur, il effectue un premier séjour à Gênes, avant de retourner à Anvers où il est reçu à la guilde de Saint Luc comme franc-maître en 1650. Il s'installe ensuite à Paris et sera chargé, avec Charles Le Brun, de réaliser des études pour servir aux tapisseries de la manufacture des Gobelins. Il exécute pour la tenture dite « des Maisons royales » entre 1669 et 1671, quatre-vingt une études d'oiseaux et de mammifères pensionnaires de la Ménagerie royale de Versailles. Elles seront transférées au musée du Louvre puis dispersées par la suite dans divers musées de province.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR